- Comprendre le nom de Josué -
La Parole de Dieu contient un nombre incalculable de prophéties diverses, certains se risquent fièrement à en donner le nombre, mais la réalité c'est que de nombreux textes sont des prophéties sans même qu'on s'en rende compte. Donc quel que soit le nombre qu'on aurait pu y trouver, la réalité est toujours supérieure. D'autant que certains choix de traduction, plus que hasardeux, brouillent sérieusement les cartes concernant certaines d'entre elles.
L'exemple qui suit est justement de ce type-là.
Concernant le nom de Jésus, il y a plusieurs choses qu'il faut prendre en compte et qui sont autant importantes les unes que les autres.
1️⃣ Le nom de Josué dans l'ancienne alliance se dit 'Yehowshuwa' et signifie 'l'Éternel est salut'.
2️⃣ Le nom de Jésus dans la nouvelle alliance se dit 'Iesous' et signifie 'l'Éternel est salut'.
3️⃣ Un parterre de croyants affirment en boucle que Jésus se dit 'Yeshua', par contre, ils n'ont aucun moyen de le prouver.
Or, lorsque tout le monde proclame la même chose et qu'aucun verset n'en atteste, alors la présence d'une vérité cachée est quasi certaine, et la présence de l'ennemi l'est totalement.
'Josué' et 'Jésus' sont donc exactement le même prénom, donc il n'y a pas de raison que l'Hébreu du prénom de Jésus soit autre que 'Yehowshuwa' et non 'Yeshua'. La réalité est par conséquent particulièrement simple :
1️⃣ Soit 'Iesous' est mal traduit.
2️⃣ Soit 'Josué' est une mauvaise traduction.
Le but ne faisant pas réellement de mystère. En séparant les deux parties du texte, la volonté a été de faire en sorte de rendre opaque la réalisation qu'il se cachait quelque chose dans ce nom dès l'ancienne alliance.
a) L'Exode.
En quittant l'Egypte suivi par les Hébreux, Moïse va arriver aux abords de la mer rouge et continuer de descendre vers le Sud, sur la rive Ouest. Au lieu de passer par là, il aurait parfaitement pu passer au Nord-Est de cette même mer puis descendre plein sud. La différence entre ces deux trajets se trouve simplement dans le fait que son choix (dicté par l'Eternel), rendait obligatoire de traverser la mer rouge.
C'était nécessaire parce que c'était une image du baptême.
Enfin arrivé à la frontière de la terre promise, le peuple devait passer par le Sud qui est une région montagneuse. Malheureusement, la rébellion du peuple les condamnera à périr dans le désert alors que l'Eternel leur annonce que ce sont leurs enfants qui entreront dans la terre de Canaan.
Pourtant, environ trente-huit années plus tard, alors que les descendants de ces personnes sont enfin appelés à lever le camp, ils ne passent pas par la montagne qui pourtant leur ouvre les bras. Ils partent à l'Est, traversent Moab et Amon pour finalement arriver au Jourdain. Moïse meurt là et c'est Josué qui prend sa relève et guide le peuple. Moïse a guidé le peuple vers la promesse refusée annonçant les limites de la loi, Josué la fait vers la promesse acceptée, annonçant l'infini de la grâce. Raison pour laquelle ça ne pouvait pas être les mêmes personnes qui le franchissent la deuxième fois.
La raison pour laquelle ils ont dû faire ce détour tient justement dans ce que cette génération n'est pas passée à travers la mer rouge et donc de manière imagée au travers du baptême. Le rôle de Josué va être de leur faire traverser le Jourdain, nouvelle image du baptême pour cette nouvelle génération, et de les faire entrer dans la terre promise.
Lorsqu'on prend en compte qu'il s'appelle en réalité 'Jésus', cela permet d'y voir une signification bien plus large.
b) L'arche de l'alliance.
Du temps d'Eli, les Philistins vont remporter une bataille décisive sur les Hébreux pendant laquelle ils vont s'emparer de l'arche de l'alliance. Leur butin se tournera contre eux et ils vont finir par décider de la rendre afin de s'éviter les plaies qu'elle provoquait dans leurs villes. N'étant cependant pas certains que les plaies en question n'étaient pas le fruit du hasard, ils placent l'arche de l'alliance sur un char et laissent les bœufs choisir la route qu'ils voudront.
Si les bœufs choisissent Beth Schémesch, alors ils en concluront que les plaies venaient de Dieu, sinon, ça n'était que le fruit du hasard.
🔘 1 Samuel 6.12-14 : Les vaches prirent directement le chemin de Beth Schémesch ; elles suivirent toujours la même route en mugissant, et elles ne se détournèrent, ni à droite ni à gauche. Les princes des Philistins allèrent derrière elles jusqu'à la frontière de Beth Schémesch. 13 Les habitants de Beth Schémesch moissonnaient les blés dans la vallée ; ils levèrent les yeux, aperçurent l'arche, et se réjouirent en la voyant. 14 Le char arriva dans le champ de Josué de Beth Schémesch (maison du soleil), et s'y arrêta. Il y avait là une grande pierre. On fendit le bois du char, et l'on offrit les vaches en holocauste à l'Éternel.
Les bœufs vont choisir la route qui mène à Beth Schémesch sans jamais se détourner : ni à droite, ni à gauche.
Et c'est là que les choses deviennent intéressantes. Alors qu'ils marchaient mécaniquement, les bœufs décident de s'arrêter sans aucune sollicitation. Quelque chose vient d'être représenté.
Ce qu'il faut savoir, c'est que Beth Schémesch signifie maison du soleil. Or la création du soleil dans la genèse avait pour but de remplacer la lumière de Dieu qui éclairait le monde les premiers jours, d'en être le pendant charnel. De la même manière, dans l'évangile, Jésus affirme qu'il est : la lumière du monde (Jean 8.12), faisant à nouveau un évident parallèle avec le soleil. Il réitère ce parallèle avec encore plus de clarté dans le livre de l'Apocalypse lorsque la description de Jésus est donnée :
🔘 Apocalypse 1.16 : Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force.
L'adoration du soleil par certaines cultures n'est qu'une perversion de ce principe.
Nous avons donc l'arche de l'alliance qui se rend dans : le champ de Josué de Beth Schémesch.
On peut alors se demander de quel champ il s'agit. Est-ce le même que dans la parabole du bon grain et de l'ivraie de l'évangile selon Matthieu dont Jésus donne l'explication ? (Matthieu 13.38 : le champ, c'est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du malin). Eh bien à la fois oui et à la fois non. C'est en réalité une partie du champ du monde mais pas le champ complet. Tout simplement parce qu'après nous avoir parlé du champ qui représente le monde, le Seigneur parle des deux semences qui sont dedans, le bon grain et l'ivraie. Or dans l'épisode de Beth Schémesch, il nous est précisé que c'étaient des champs de blé.
Donc ici, lorsqu'il est fait mention de la moisson du : champ de Josué de Beth Schémesch, le champ se réfère exclusivement à la moisson des croyants. Plus spécifiquement les croyants "de Josué de Beth Schémesch", donc de Jésus (puisque c'est la véritable traduction de Josué), de la maison de Dieu.
Nous avons donc la moisson qui est en cours dans le peuple de Dieu et simultanément, l'arche de l'alliance qui vient de la montagne. Il en résulte que les habitants de Beth Schémesch : levèrent les yeux, aperçurent l'arche, et se réjouirent en la voyant. Et là, le parallèle paraît dès lors évident. Le peuple de Dieu qui se trouve au champ pendant la moisson, lève les yeux pour voir arriver l'arche de l'alliance de leur Dieu.
Mais alors que le char avançait sans s'arrêter depuis le pays des Philistins, soudainement les bœufs décident de s'arrêter, et les moissonneurs sont obligés d'aller vers l'arche.
C'est la parfaite image de l'enlèvement de l'épouse, ceux qui sont dans le champ de blé lèvent les yeux pour voir venir l'arche de l'alliance de leur Dieu, mais elle s'arrête en chemin et ils doivent faire eux-mêmes le trajet restant.
On notera que rien ne nous est dit sur ce fameux Josué qui possède le champ dont on parle. Il n'apparaît même pas en tant que personne, uniquement en tant que nom propre. Par contre, on possède une information intéressante sur Beth Schémesch, ville dont dépend le champ de Josué. C'est une ville Sacerdotale, ce qui de manière imagée place ce champ dans le royaume de Dieu.
🔘 Josué 21.13-16 : Ils donnèrent donc aux fils du sacrificateur Aaron la ville de refuge pour les meurtriers, Hébron et sa banlieue, Libna et sa banlieue, 14 Jatthir et sa banlieue, Eschthlemoa et sa banlieue, 15 Holon et sa banlieue, Debir et sa banlieue, 16 Aïn et sa banlieue, Jutta et sa banlieue, et Beth Schémesch et sa banlieue, neuf villes de ces deux tribus ;
c) Réveil sous Josias.
Il y a certains détails dans la Parole de Dieu dont on ne comprend pas forcément le sens et qui paraissent totalement anodins. Parmi ces derniers s'en trouve un en rapport avec ce qui est dit ici. Lorsque Josias prendra le trône, il secouera Israël en la faisant revenir à Dieu. C'est alors qu'on nous en parle qu'une précision géographique est faite.
🔘 2 Rois 23.7-8 : Il abattit les maisons des prostitués qui étaient dans la maison de l'Éternel, et où les femmes tissaient des tentes pour Astarté. 8 Il fit venir tous les prêtres des villes de Juda ; il souilla les hauts lieux où les prêtres brûlaient des parfums, depuis Guéba jusqu'à Beer Schéba ; et il renversa les hauts lieux des portes, celui qui était à l'entrée de la porte de Josué, chef de la ville, et celui qui était à gauche de la porte de la ville.
Or lorsqu'on étudie les portes de la ville de Jérusalem, on se rend compte qu'elles ont parfois changé de nom, mais surtout que leurs noms ont un sens. Ca n'est pas étonnant lorsqu'on garde à l'esprit que Jérusalem est une image de la Jérusalem Céleste. Pourtant, s'il y a un nom qu'on ne trouve jamais nulle part, c'est bien celui de 'la porte de Josué' ce qui pourrait la rendre difficilement identifiable.
En réalité, c'est un jeu de piste qui nous est proposé. Comme je le disais, 'Josué' est une autre traduction de 'Jésus', qui est bien le chef et le roi de la ville. Ca nous avait été annoncé dans Zacharie 9.9 : Sois transportée d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, Sur un âne, le petit d'une ânesse. et repris dans l'évangile selon Matthieu : Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d'une ânesse (Matthieu 21.5). L'allégresse citée dans Zacharie étant signifiée dans Matthieu 21.8-9 (8 La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d'autres coupèrent des branches d'arbres, et en jonchèrent la route. 9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts !).
La mule de son côté étant le symbole de la royauté (1 Rois 1.38 : Alors le sacrificateur Tsadok descendit avec Nathan le prophète, Benaja, fils de Jehojada, les Kéréthiens et les Péléthiens ; ils firent monter Salomon sur la mule du roi David, et ils le menèrent à Guihon). Ce passage de 1 Rois portant une fois de plus, bien plus que ce qu'on imagine. Ce que ça nous décrit, c'est Salomon, qui signifie 'paix, pacifique', qui sort de Jérusalem par une porte non précisée, à dos d'âne, afin d'être couronné à l'extérieur de la ville, symbolisant la paix avec l'extérieur, avec le monde. Le passage de Matthieu nous décrit Jésus qui fait exactement l'inverse, venant sur un ânon qui symbolise la paix, il entre dans Jérusalem comme un roi pour lui annoncer sa paix intérieure.
Tous cela pour en revenir à la porte de Josué, qui est donc la porte de Jésus, le chef de la ville. Or cette porte est en réalité citée, mais de manière discrète.
🔘 Jean 10.7 : Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.
Une fois de plus, un lien entre l'ancienne et la nouvelle alliance est dissimulé par la traduction.
Pour finir, une fois de plus, on ne sait pas qui est ce fameux Josué. Pour le coup, il apparaît comme un cheveu sur la soupe. Le premier Josué vivait parmi les Hébreux au temps de l'exode, donc des siècles avant l'instant décrit. Le deuxième est inconnu et vivait à la fin de l'époque des juges, donc une fois de plus longtemps avant l'époque de Josias, tout en étant de Beth Schémesch et vivant donc loin de l'endroit concerné. Le quatrième dont nous parlerons a vécu en tant que souverain sacrificateur plusieurs siècles après cette époque. Donc ce troisième Josué qui est le chef de Jérusalem jusqu'à avoir une porte à son nom n'existe nulle part ailleurs dans la Parole de Dieu. Aucune époque n'a eu de chef de Jérusalem de ce nom et aucune époque connue n'a eu de porte ayant ce nom. Sa présence est bel et bien là pour nous indiquer quelque chose d'autre que le nom d'une particularité géographique.
d) Jésus est le germe.
Pour ce qui suit, il est nécessaire de faire cette clarification.
On entend souvent cette affirmation que Jésus est le germe. Elle est vraie, généralement incomprise, mais vraie. Comme souvent, c'est évidemment une image, et dans le cas présent, elle n'est pas très difficile à comprendre. Tout d'abord, mettons en avant les six versets de la Parole de Dieu qui utilisent cette image :
🔘 Esaïe 4.2 : En ce temps-là, le germe (Tsemach) de l'Eternel aura de la magnificence et de la gloire, et le fruit du pays aura de l'éclat et de la beauté pour les réchappés d'Israël.
🔘 Esaïe 61.11 : Car, comme la terre fait éclore son germe (Tsemach), et comme un jardin fait pousser ses semences, ainsi le Seigneur, l'Eternel, fera germer le salut et la louange, en présence de toutes les nations.
🔘 Jérémie 23.5 : Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où je susciterai à David un germe (Tsemach) juste ; Il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l'équité dans le pays.
🔘 Jérémie 33.15 : En ces jours et en ce temps-là, je ferai éclore à David un germe (Tsemach) de justice ; Il pratiquera la justice et l'équité dans le pays.
🔘 Zacharie 3.8 : Ecoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi ! car ce sont des hommes qui serviront de signes. Voici, je ferai venir mon serviteur, le germe (Tsemach).
🔘 Zacharie 6.12 : Tu lui diras : Ainsi parle l'Eternel des armées : Voici, un homme, dont le nom est germe (Tsemach), germera dans son lieu, et bâtira le temple de l'Eternel.
Ces versets utilisent la même notion, mais ne parlent pas forcément de la même chose. Les deux versets de Jérémie par exemple se ressemblent beaucoup l'un l'autre, mais ne parlent pas du tout de la même chose. Dans Jérémie 23.5 le germe règne, pas dans Jérémie 33.15. Le premier parle donc de la deuxième venue de Jésus, alors que le deuxième parle de la première.
Mais pour mieux comprendre comment on en arrive à comprendre que cela parle de Jésus, il faut regarder Esaïe et Zacharie. Dans le verset d'Esaïe, on pourrait assez facilement passer à côté et ne pas réaliser qu'il parle du fameux germe, parce que le terme désigne la nature (comme la terre fait éclore son germe). Ca nous donne en réalité un élément de comparaison au regard de la croissance du germe de l'Eternel. Le germe en question étant précisé à la fin du verset. Très spécifiquement, ce germe particulier fera pousser : le salut et la louange, en présence de toutes les nations.
Donc à ce stade on sait que le germe représente la croissance de 'quelque chose' qui fera pousser : le salut et la louange. Or maintenant rappelons-nous de ce que disait le livre de la genèse dans ses premiers chapitres.
🔘 Genèse 1.12 : La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Donc la graine qui apporte le salut vient du salut, parce qu'un olivier ne produit pas d'orange.
C'est là qu'intervient le passage de Zacharie qui nous montre qu'en fait de 'quelque chose', il s'agissait de 'quelqu'un' : Voici, un homme, dont le nom est germe (Tsemach), germera dans son lieu, et bâtira le temple de l'Eternel. De part ce que je disais sur le germe qui ne peut que devenir ce qu'il a été, nous avons un homme qui sera salut et louange. L'Eternel a donc planté une graine de lui-même, qui devait pousser et grandir en maturité afin d'apporter salut et louange, jusqu'à redevenir l'Eternel.
e) Le souverain sacrificateur.
Le dernier point concerne Josué le souverain sacrificateur ; il est bien plus difficile à comprendre, parce que l'Eternel/Jésus y est représenté de plusieurs manières simultanément. Nous trouvons Josué/Jésus de l'ancienne alliance, l'ange de l'Eternel, l'Eternel, le germe ainsi qu'une préfiguration du Jésus charnel.
JESUS GLORIFIÉ DEVANT JESUS CHARNEL ET SATAN QUI L'ACCUSE
Dans ce passage, l'ange de l'Eternel parle à Josué/Jésus de l'ancienne alliance et lui annonce quelque chose qui se déroulera dans l'avenir.
🔘 Zacharie 3.1-5 : Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de l'Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. 2 L'Éternel dit à Satan : Que l'Éternel te réprime, Satan ! que l'Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? 3 Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l'ange. 4 L'ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez-lui les vêtements sales ! Puis il dit à Josué : Vois, je t'enlève ton iniquité, et je te revêts d'habits de fête. 5 Je dis : Qu'on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L'ange de l'Éternel était là.
Nous avons donc Josué/Jésus qui se tient devant l'ange de l'Eternel, avec satan qui se tient à sa droite afin de l'accuser. Devant ces accusations, l'Eternel réprime satan, nous donnant pour raison : lui qui a choisi Jérusalem. Jérusalem représente le peuple de Dieu, ce qui nous est montré dans le livre de l'apocalypse et plus précisément dans la description de la Jérusalem céleste.
Alors qu'il se tient devant l'ange de l'Eternel, Josué/Jésus est couvert de vêtements sales, ce qui représente le poids des fautes de l'humanité. Nous sommes au moment de la mort de Josué/Jésus sur la croix. Les vêtements sales sont ceux terrestres couverts de sang que se partagent les soldats (Matthieu 27.35 : Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique), et les vêtements purs qu'il reçoit sont les vêtements de lin blanc et pur que reçoivent les vainqueurs du livre de l'Apocalypse (Apocalypse 3.5 : Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs) + (Apocalypse 19.14 : Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur).
Le prix des fautes ayant été payé, son iniquité lui est enlevé et des vêtements de fêtes lui sont donnés. Le singulier du mot "iniquité" est important. Lorsqu'on relit Esaïe 53, on se rend compte que ce mot est une fois au pluriel et une fois au singulier, et que le sens n'est pas le même.
🔘 Esaïe 53.5-6 : Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6 Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
La première utilisation du mot iniquité est au pluriel, est symbolise le fait que nos fautes revêtent différents aspects. La deuxième utilisation est au singulier, afin de signifier que quel que soit l'aspect individuel de chaque faute, elles sont toutes la conséquence d'une seule. D'où le singulier d'iniquité dans le verset 6. Dans le passage de Zacharie, c'est donc de cette iniquité spécifique dont parle le prophète. Cette iniquité unique à toutes les fautes, c'est d'avoir refusé Jésus. Jésus porte donc cette iniquité et paye le prix de l'éloignement des hommes d'avec Dieu.
ANNONCE DE LA VENUE DE JESUS, FILS DE DIEU
🔘 Zacharie 3.6-8 : L'ange de l'Éternel fit à Josué cette déclaration : 7 Ainsi parle l'Éternel des armées : Si tu marches dans mes voies et si tu observes mes ordres, tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici. 8 Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi ! car ce sont des hommes qui serviront de signes. Voici, je ferai venir mon serviteur, le germe.
Ce passage est alambiqué dans sa compréhension. Dans le passage précédent, l'ange de l'Eternel annonce la victoire par le sacrifice de Jésus à Josué qui en est justement une image. Dans le deuxième passage, il commence en disant qu'il est possible à Josué de devenir l'héritier de ce qui est dit dans le premier passage et que pour ce faire, il doit marcher dans ses voies et suivre ses ordres. Ce comportement lui permettant alors d'avoir accès au ciel.
Il parle cette fois-ci directement à Josué et à ses compagnons qui sont assis devant lui. Donc à l'instant où l'ange de l'Eternel parle à Josué, il n'est pas seul. Généralement lorsqu'un serviteur reçoit un message, il le reçoit dans la solitude, là c'est l'inverse. Il est en compagnie de plusieurs personnes. Cette particularité tient au fait que le groupe d'individus dont fait partie Josué représente quelque chose qui est la motivation de la révélation.
Il ne parle donc pas seulement à Josué, mais également à ses compagnons et ce, pour une raison spécifique : car ce sont des hommes qui serviront de signes. Il est donc en train de leur dire que s'il parle à tous et pas seulement à Josué, c'est précisément parce que : ce sont des hommes qui serviront de signes. De signes de quoi ? Simplement de ce qu'il a et va annoncer. Pourtant, l'Eternel a annoncé de nombreuses choses à des hommes seuls alors que cela allait être attesté par tous, pourtant là il fallait que soient présents Josué et ses compagnons.
Or, la phrase exacte est : tes compagnons qui sont assis devant toi. Cela parle de personnes attablées. Il est donc probable que l'ange de l'Eternel parle de Jésus et de ses disciples que Josué et ses compagnons représentent. Et les signes que ces hommes représentent pointent vers une chose : je ferai venir mon serviteur, le germe.
Donc lorsque Jésus et ses disciples seront réunis, ce sera un signe que le germe est là (et lorsque la sainte cène sera à nouveau dressée dans le respect de ce qu'elle représente réellement à la fin des temps, ce sera le signe de son retour).
LE CAILLOU BLANC, IL PARLE DU JUGEMENT A ARMAGEDDON
🔘 Zacharie 3.9-10 : Car voici, pour ce qui est de la pierre que j'ai placée devant Josué, il y a sept yeux sur cette seule pierre*; voici, je graverai moi-même ce qui doit y être gravé, dit l'Éternel des armées ; et j'enlèverai l'iniquité de ce pays, en un jour. 10 En ce jour-là, dit l'Éternel des armées, vous vous inviterez les uns les autres sous la vigne et sous le figuier.
Après avoir commencé par la victoire de Jésus suite à son sacrifice et sa résurrection, l'ange de l'Eternel annonce à Josué et ses compagnons, qui en sont une représentation, la venue du germe, qui est Jésus ainsi que le fait qu'ils seront sauvés s'ils suivent les lois et les ordres de l'Eternel. Maintenant, dans la troisième et dernière partie du passage de Zacharie 3, il annonce le jugement et le retour du germe sur terre.
La pierre sur laquelle est gravée une chose que nous ne connaissons pas est celle qui est la récompense de l'église de Pergame. N'oublions pas que chacun doit être vainqueur des sept églises citées. Par contre, si les autres récompenses ne sont pas citées c'est uniquement parce que celle-ci est de circonstance dans ce que l'ange de l'Eternel est en train de dire. Ce qui sera gravé, c'est le véritable nom de Dieu. C'est pour cela que c'est l'Eternel lui-même qui le gravera, que personne ne le connaît, qu'il y a 7 yeux sur cette seule pierre, et que le passage est introduit par la conjonction de coordination 'car'. C'est donc la conséquence de ce qui a été dit juste auparavant, et donc la conséquence de la venue du germe.
Ensuite, il nous est précisé que l'iniquité sera enlevée du pays en un seul jour. Il n'y est pas dit que des personnes seront lavées de leur iniquité, mais qu'elle (l'iniquité) sera enlevée du pays, ça n'est pas la même chose. En d'autres termes que les personnes qui la portent seront d'une manière où d'une autre éloignée du pays. Une fois de plus, cela se fera en un jour. Le jour en question recevant une nouvelle précision dans le verset suivant : En ce jour-là, dit l'Éternel des armées, vous vous inviterez les uns les autres sous la vigne et sous le figuier (Zacharie 3.10). Cela parle donc d'un jour particulier où seront réunis ceux qui sont représentés par la vigne et ceux qui sont représentés par le figuier. Or le figuier a toujours représenté Israël et la vigne a toujours représenté l'église.
Donc l'iniquité sera chassée d'Israël le jour où Israël et la véritable église ne feront plus qu'un. Or la chronologie simplifiée des évènements de la fin est que la partie de l'épouse correspondant aux vainqueurs de l'église est enlevée, Jérusalem se convertit dans la foulée alors que l'enlèvement a eu lieu, puis les enlevées reviennent avec Jésus pour Armageddon. Moment où Israël et les vainqueurs de l'église sont réunis dans l'épouse.
Donc le jour dont nous parle ce passage est spécifiquement le jour du jugement au retour de Jésus pour Armageddon , alors que tous les pécheurs sont jugés dans la vallée qui se formera de la séparation du mont des oliviers (j'enlèverai l'iniquité de ce pays, en un jour).
* Apocalypse : le cailloux blanc (Apocalypse 2.17 : Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit).
L'ANNONCE DE LA 1ere ET DE LA 2° VENUE DE JESUS SUR TERRE
(Zacharie 6.9 : La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :)
🔘 Zacharie 6.11-15 : Tu prendras de l'argent et de l'or, et tu en feras des couronnes, que tu mettras sur la tête de Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur. 12 Tu lui diras : Ainsi parle l'Éternel des armées : Voici, un homme, dont le nom est germe, germera dans son lieu, et bâtira le temple de l'Éternel. 13 Il bâtira le temple de l'Éternel ; il portera les insignes de la majesté ; il s'assiéra et dominera sur son trône, il sera sacrificateur sur son trône, et une parfaite union régnera entre l'un et l'autre***. 14 Les couronnes seront pour Hélem (force, songe), Tobija (l'Éternel est bon) et Jedaeja (connu de l'Éternel), et pour Hen (faveur, grâce), fils de Sophonie, un souvenir dans le temple de l'Éternel. 15 Ceux qui sont éloignés viendront et travailleront au temple de l'Éternel ; et vous saurez que l'Éternel des armées m'a envoyé vers vous. Cela arrivera, si vous écoutez la voix de l'Éternel, votre Dieu.
Si le discours de Zacharie 3 n'a pas besoin d'ajout, Zacharie 6 reparle cependant en utilisant à nouveau la même notion de germe. Cette fois-ci, en cinq versets, le prophète nous résume le Fils de Dieu de sa première à sa deuxième venue. Avant d'expliquer ça, clarifions d'abord l'histoire des couronnes. Tout d'abord on ne sait pas la forme des couronnes. On a une certaine tendance à les représenter mentalement comme les couronnes des rois de France, mais tout porte à croire que ça n'est pas le cas ici. Rappelons-nous la couronne d'épine de Jésus qui n'avait rien de l'apparence susnommée. D'autant que ce que nous dit ce texte n'est pas qu'il y a cinq couronnes, une pour : Josué, Hélem, Tobija, Jedaeja, et Hen. Ce qui nous est dit ici c'est qu'il y a quatre couronnes que Josué doit porter et qui doivent servir de témoignage pour les quatre autres personnages dont on ne connaît pas grand-chose, si ce n'est rien. Tout au plus sait-on que si ces couronnes doivent leur servir de témoignage, cela signifie à minima qu'ils peuvent entrer dans le temple.
Il est probable, quoiqu'incertain, que Josué étant souverain sacrificateur, les quatre autres personnages sont sacrificateurs sous ses ordres. Dans tous les cas, Josué représentant Jésus, les quatre autres personnages représentent également quelque chose en accord avec cela.
Quoi qu'il en soit, lorsque Josué reçoit ces quatre couronnes, un message lui est donné qui résonne avec ce qu'il nous disait dans le troisième chapitre de ce livre.
On commence par l'annonce de la venue du germe dont on nous précise cette fois-ci qu'il s'agit d'un homme, et qu'il devra croître, ce qui est une annonce de ce que nous dira par deux fois Luc dans sa version de l'évangile (Luc 2.40 : Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui) (Luc 2.52 : Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes). Il poursuit immédiatement en précisant qu'il bâtira le temple de l'Eternel, ce qui cette fois-ci est l'annonce de son sacrifice et de sa résurrection. Jésus fera la même annonce en son temps, et les termes employés par Jean nous aident à faire le lien : Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! 21 Mais il parlait du temple de son corps (Jean 2.19-21).
Ceci étant dit, une précision est ajoutée sur la construction de son temple, et la redondance de cette dernière a un sens : il s'assiéra et dominera sur son trône, il sera sacrificateur sur son trône. Ce que cela nous dit, c'est spécifiquement qu'il fera deux choses sur son trône. Il sera roi et sacrificateur, ce qu'annonçait David, dont est issu Jésus, en son temps. Cela parle donc du sacerdoce royal dont faisait cas Pierre dans sa première épître.
🔘 1 Pierre 2.9 : Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
C'est donc Josué/Jésus le souverain sacrificateur d'Israël qui reçoit l'annonce de l'intégralité du ministère de celui qu'il représente.
Cette annonce doit être un témoignage dans le temple, mais regardons le texte d'une nouvelle manière. Lorsqu'on prend en compte que les quatre personnes dont on nous parle sont vraiment des personnes, alors on se dit que ce que Josué vient de recevoir doit être un témoignage pour elles. Pourtant, quel témoignage cela peut-il bien représenter si on prend en compte qu'on ne sait absolument pas qui sont ces quatre personnes. Alors imaginons qu'en réalité ce ne sont pas des personnes, mais que ce qui compte c'est la signification de leurs noms. Alors dans ce cas, ces couronnes ne seraient plus un témoignage pour ces personnes, mais un témoignage tout court, pour toutes les personnes qui entrent dans le temple. Ces mêmes personnes qui viennent de loin pour travailler au temple dont on sait que c'est le corps de Jésus (Ceux qui sont éloignés viendront et travailleront au temple de l'Éternel). Alors pour ces personnes, qui ont le témoignage de Jésus, il y aura un rappel constant de ces quatre significations :
1️⃣ Hélem (force, songe) - L'esprit de force qui nous est annoncé dans Esaïe 11.1-3, justement lorsqu'il nous parle lui aussi de Jésus : 1 Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines. 2 L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel. 3 Il respirera la crainte de l'Éternel ; Il ne jugera point sur l'apparence, il ne prononcera point sur un ouï-dire. La force est une des bases du salut. Luc nous parle de Jésus en ces termes : Et nous a suscité un puissant Sauveur dans la maison de David, son serviteur (Luc 1.69), le mot 'puissant' pouvant se traduire par 'force' comme le fait la traduction Auguste Crampon (Et qu'il a suscité une Force pour nous sauver, dans la maison de David, son serviteur).
2️⃣ Tobija (l'Éternel est bon) - La bonté de l'Eternel qui est également une des bases du salut. Psaumes 17.7 : Signale ta bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, et qui par ta droite les délivres de leurs adversaires ! et qui est également la raison pour laquelle on jouit de la vie selon Esaïe (38.16).
3️⃣ Jedaeja (connu de l'Éternel) - Une des bases du salut, être connu de Dieu. Matthieu 7.23 : Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.
4️⃣ Hen (faveur, grâce) - La grâce de Dieu sans laquelle rien n'est possible et personne n'est sauvé.
Si on regarde le passage de Zacharie 6 de cette manière, alors on voit l'annonce claire de ce qui allait arriver, et cette annonce est faite par le dernier des prophètes dont parle Jésus (Matthieu 23.35 : depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie), donc juste avant plusieurs siècles d'obscurantisme en Israël.
Et le plus étonnant dans cette façon de comprendre le passage est que le seul des quatre personnages dont on nous donne la paternité est Hen, fils de Sophonie. On ne nous avait jamais parlé de cette personne, et plus personne n'en parlera par après. Hen qui signifie 'la faveur et la grâce' est fils de Sophonie, qui signifie 'l'3ternel a caché, protégé'. Or, si ce que représentent les trois premiers noms était déjà connu dans l'ancienne alliance, il se trouve justement que ce que représente le quatrième nom, c'est à dire 'la faveur et la grâce' ne l'avait pas encore été, et Zacharie venait de l'annoncer, en nous précisant justement qu'elle serait protégée, cachée aux yeux du monde, et uniquement accessible à ceux qui travailleront au temple de l'Eternel.
Ne faut-il pas y voir ce que Jacques nous disait : Croyez-vous que l'Écriture parle en vain ? C'est avec jalousie que Dieu chérit l'esprit qu'il a fait habiter en nous (Jacques 4.5).
f) Conclusion.
Le nom de Josué contient énormément d'informations, et nous sommes concernés par l'accomplissement de chacune d'entres elles. Pourtant la nouvelle alliance ne fait pas secret de l'importance du nom de Jésus. On peut donc se demander pourquoi les traducteurs ont décidé de le traduire différemment dans l'ancienne alliance et dans la nouvelle. L'incapacité à cerner les messages que porte ce nom vient entre autres d'une traduction très légère qui a choisi de créer deux noms là où il n'y aurait dû en avoir qu'un.
On aurait porté une attention particulière si la chose avait été plus évidente.
Peut-être que les traducteurs ne se rendaient pas compte de ce qu'ils faisaient, mais ça n'a pas beaucoup d'importance. Ils l'ont fait et l’erreur est corrigée.