Voici les signes.
(Marc 16.16-20)
1 - Le texte.
2 - Introduction.
3 - 1er principe : L'OBEISSANCE.
4 - 2° principe : LA RÉALITÉ DE DIEU.
5 - 3° principe : L'OBLIGATION D'AGIR POUR VOIR.
1 - Le texte.
Marc 16.15 Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16.16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. 16.17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; 16.18 ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. 16.19 Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. 16.20 Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.
2 - Introduction.
Le but de cette courte explication va être de mettre à jour trois principes fondamentaux de notre croissance dans la dimension à laquelle Dieu nous appelle. Cela fait longtemps qu'Il crie vers nous, et, de temps à autre, nous entendons un murmure parvenir à nos oreilles. Nous disons alors, « Seigneur, est-ce ta voix que je viens d'entendre ? », et n'entendant de nouveaux plus rien, nous ne faisons pas ce qui nous a été demandé.
Nous allons donc voir trois choses essentielles, trois choses que nous devons tenir près de notre cœur à chaque instant de notre vie si nous voulons connaître une croissance réelle, une croissance qui soit à la gloire de notre Dieu. Ces trois choses se trouvent toutes dans le même passage des écritures.
- Marc 16.16-20 : Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé; et celui qui n'aura pas cru sera condamné. Et ce sont ici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom ils chasseront des démons; ils parleront de nouvelles langues; ils prendront des serpents; et quand ils auront bu quelque chose de mortel, cela ne leur nuira point, ils imposeront les mains aux infirmes, et ceux-ci se porteront bien. Le Seigneur donc, après leur avoir parlé, fut élevé en haut dans le ciel, et s'assit à la droite de Dieu. - Et eux, étant partis, prêchèrent partout, le Seigneur coopérant avec eux, et confirmant la parole par les signes qui l'accompagnaient (Version Darby).
3 - 1er principe : L'OBEISSANCE.
L'un des rochers de chute de la Parole se trouve dans notre mauvaise compréhension des écritures. Principalement issue de ce que nous ne passons pas assez de temps à la méditer. La lire est une chose primordiale, mais la méditer en est une autre, parce que Dieu nous emmène dans un nouveau niveau de révélation par ce biais.
Nous allons en étudier un exemple plus que flagrant à travers un verset que tout le monde connaît mais que nous interprétons au premier degré, sans nous rendre compte de sa signification réelle.
- Marc 16.16 : Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé; et celui qui n'aura pas cru sera condamné.
Nous comprenons bien souvent que, de part le fait de croire, nous obtenons le salut, mais c'est totalement faux, et beaucoup de chrétiens, forts de cette certitude, se cantonnent à rester assis sur leur chaise en se disant qu'ils seront sauvés le jour où notre Seigneur Jésus-Christ reviendra chercher son église.
Pourtant, il existe un autre verset connu de tous qui nous montre clairement qu'une erreur s'est glissée dans notre compréhension de Marc 16.16, et ce verset n'est autre que celui de Jacques 2.19.
- Jacques 2.19 : Tu crois que Dieu est un; tu fais bien: les démons aussi croient, et ils frissonnent.
Or, sans trop nous tromper, nous pouvons affirmer que les démons n'auront pas leur place au ciel, même s'ils ont cru. La signification de Marc 16.16 est donc tout autre que celle que nous avons admise dans nos vies, et il convient désormais de redresser le cap de nos croyances et de retourner à ce que nous dit réellement la Parole.
Or, ce qu'elle nous dit concernant le salut se trouve résumé dans l'épître aux Hébreux. Son rédacteur y fait une distinction fondamentale entre deux choses bien précises :
- Hébreux 4.3-7 : Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit :« Ainsi je jurai dans ma colère: S'ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour: « Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres au septième jour »; et encore dans ce passage: « S'ils entrent dans mon repos! ». Puisqu'il reste donc que quelques uns y entrent, et que ceux qui avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « aujourd'hui », comme il a été dit auparavant: « aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs.
- Hébreux 3.18 : Et auxquels jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui ont désobéi.
L'opposition que le rédacteur de cet épître installe dans ces quelques versets se trouve entre « croire » et « désobéir ». Par conséquent, si ces deux termes sont en oppositions, nous ne pouvons en conclure qu'une chose : CROIRE signifie intrinsèquement OBÉIR. Par conséquent, celui qui n'obéit pas, ne croit pas réellement du plus profond de son cœur.
Le prophète Esaïe nous dit ceci,
- Esaïe 28.16 : C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'ai mis pour fondement en Sion une pierre, Une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée; Celui qui la prendra pour appui n'aura point hâte de fuir.
A chaque fois que vous ne parvenez pas à obéir, vous avez fuit. Mais il faut comprendre que ce n'est pas un crime, ce qui en est un, c'est de ne pas vouloir. Notre vie doit tendre vers Jésus, c'est Lui qui nous donnera la force d'y parvenir.
Malheureusement, nous avons trop souvent cru que la grâce justifiait tout, et nous en sommes venu à nous réfugier derrière elle d'une manière sournoise. Dans le but unique d'oublier notre responsabilité personnelle. Aussi, nous disons de la bouche des choses dont nous ne comprenons pas la portée.
Nous disons toujours que le salut est une grâce, et c'est vrai, mais ce que nous omettons volontairement, c'est que tout le reste a un prix.
4 - 2° principe : LA RÉALITÉ DE DIEU.
- Genèse 1.3 : Et Dieu dit : Que la lumière soit. Et la lumière fut. Et Dieu vit la lumière, qu'elle était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
Ceci se passe le premier jour comme nous le précise la fin du verset 5 « Et il y eut un soir, et il y eut un matin : - premier jour ». Pourtant, si nous savons tous que la lumière vient du soleil, nous lisons quelque chose de troublant un peu plus loin toujours dans le premier chapitre de la Genèse :
- Genèse 1.14-19 : Et Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue des cieux pour séparer le jour d'avec la nuit, et qu'ils soient pour signes et pour saisons [déterminées] et pour jours et pour années; et qu'ils soient pour luminaires dans l'étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre. Et il fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour dominer sur le jour, et le petit luminaire pour dominer sur la nuit; et les étoiles. Et Dieu les plaça dans l'étendue des cieux pour donner de la lumière sur la terre, et pour dominer de jour et de nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut soir, et il y eut matin : - quatrième jour.
C'est là que nous faisons face au centre de notre étude :
- La lumière a existé avant sa source.
- L'énergie a existé avant la matière.
- De même, la vie a existé avant la matière, puisque la vie c'est l'Esprit, et non la chair.
Et, pour atteindre le but de notre recherche :
- La réalité de Dieu a existé, existe et existera toujours avant la nôtre.
- La réalité spirituelle existe avant la réalité matérielle.
Nous devons impérativement comprendre cela, chacun, dans nos propres vies, si nous voulons un jour faire quelque chose de grand pour et surtout par Dieu.
La Parole commence donc par cette affirmation de la réalité de Dieu, mais nous voyons qu'elle se termine par la même affirmation de la différence entre notre réalité et celle de Dieu.
- Apocalypse 21.1 : Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre s'en étaient allés, et la mer n'est plus.
Les choses de Dieu sont bien souvent inverses des nôtres.
Autres exemples :
- Jean 01 : la Parole existait avant la chair.
- Toutes les prophéties sont des preuves claires que la réalité de Dieu est différente de la nôtre. Cela rejoint Jean 01
Ce qui nous amène tout simplement à l'explication d'un passage des plus connus de tous, et des moins vécus.
- Marc 16.17-18 : Et ce sont ici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom ils chasseront des démons; ils parleront de nouvelles langues; ils prendront des serpents; et quand ils auront bu quelque chose de mortel, cela ne leur nuira point, ils imposeront les mains aux infirmes, et ceux-ci se porteront bien.
Dans la version Darby, nous voyons le terme « signes », alors que dans la version Segond, nous lisons « miracles ». L'une des raisons de la faiblesse de l'église se trouve dans ce simple mot. Nous devons évoluer dans la réalité de Dieu et, dans la réalité de Dieu, ce que certains appellent des « miracles », ne sont rien d'autre que des « signes ». Nous ne devons pas nous attendre à vivre quelque chose de surnaturel, nous devons changer notre façon de concevoir les choses, et réaliser que la notion même de naturel et de surnaturel est faussée. Nous devrions avoir comme acquis que Dieu va faire telle ou telle chose si nous sommes dans l'obéissance. Ce qui aujourd'hui nous paraît surnaturel devrait en réalité être notre quotidien.
Quand vous demandez à des gens qui vivent des choses fabuleuses, ils vous diront presque tous la même chose, lorsqu'ils osent le faire. Ils ne font aucun réel effort pour cela. Mais alors comment font-ils ?
Tout simplement, le plus naturellement du monde. C'est comme une certitude inébranlable. Un ordre logique des choses.
Pour ma part, je sais que lorsque j'ouvre la Parole, Dieu me parle, je n'ai pas besoin de mettre ma foi en marche, c'est une chose acquise, quelque chose de tout à fait normal que de recevoir de mon Dieu lorsque je plonge dans sa Parole. Si je cherche moi-même, le processus est fastidieux et n'apporte presque rien. Mais si je m'assoie et que je commence à écrire, Il fait sa part.
D'autre reçoivent des visions en très grands nombres, et ne semblent rien faire pour cela. Ces personnes trouvent cela normal. Nous devons changer nos mentalités et nous rendre compte de certaines évidences, nous devons demander à Dieu de mettre en nous certaines évidences, de nous aider à vivre dans sa réalité.
Si nous ne quittons pas notre réalité, nous ne pouvons pas entrer dans la sienne.
5 - 3° principe : L'OBLIGATION D'AGIR POUR VOIR.
- Marc 16.16-20 : Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé; et celui qui n'aura pas cru sera condamné. Et ce sont ici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom ils chasseront des démons; ils parleront de nouvelles langues; ils prendront des serpents; et quand ils auront bu quelque chose de mortel, cela ne leur nuira point, ils imposeront les mains aux infirmes, et ceux-ci se porteront bien. Le Seigneur donc, après leur avoir parlé, fut élevé en haut dans le ciel, et s'assit à la droite de Dieu. - Et eux, étant partis, prêchèrent partout, le Seigneur coopérant avec eux, et confirmant la parole par les signes qui l'accompagnaient.
Nous constatons une chose particulière dans ce passage, nous ne sommes responsable de rien. Nous sommes souvent attirés par les cinq signes en questions et nous oublions la première partie du verset 17, « Et ce sont ici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru ». Nous n'avons rien d'autre à faire que d'aller, Dieu a déjà ordonné aux signes de nous accompagner, nous devons bouger. Il n'y a jamais eu de miracle dans la chambre haute, cela à commencé lorsque les disciples ont bougé pour Christ, alors les choses se sont précipitées.
Il est de notre responsabilité de la mettre en pratique, c'est le seul moyen d'aller plus loin, mettez-la en pratique. Jérémie mettait déjà en avant cet aspect :
- Jérémie 23.28 : Que celui qui a entendu ma parole rapporte fidèlement ma parole (Version Segond).
L'ancien et le nouveau testament sont d'accord. Ce que nous avons reçu, nous devons le donner.