LA FIN DES TEMPS


V - LES CAVALIERS




034 - DANS L'INTERVALLE : l'ouverture des sceaux.

035 - LE DEUXIEME SCEAU : descriptif et rôle du deuxième cavalier.

036 - LE TROISIEME SCEAU : descriptif et rôle du troisième cavalier.

037 - LE QUATRIEME SCEAU : descriptif et rôle du quatrième cavalier.

038 - LES QUATRE CAVALIERS : quatre cavaliers, mais un seul but.

034 - Dans l'intervalle.


Le premier sceau était la première bête. Dans les évènements qui vont suivre, on passera très rapidement au sixième sceau, dont la localisation 'temporelle' est relativement claire.

Le problème essentiel des sceaux est que leur ouverture 'ouvre une cage', mais cela ne signifie pas pour autant que le cavalier soit libre d'agir. Cependant, nous savons au moins que les sceaux 2 à 4 (soit les autres cavaliers) ont été ouverts dans la foulée du premier, qui était la création de la première bête. Sachant cela, j'ai regroupé leur explication ci-dessous afin de ne pas les disperser inutilement.

D'un point de vue générale, il faut comprendre que la révélation se trouve dans le livre scellé, ce qui signifie que de toute façon les sept sceaux doivent être ouverts avant que le livre ne le soit. Techniquement, cela signifie que tous les sceaux s'ouvrent quasiment au même moment. Par contre, leur entrée en fonction se fait au fur-et-à-mesure.

035 - Le deuxième sceau, le deuxième cavalier.


Cavalier 2/4 : la guerre

  • Apocalypse 6.3-4 : Quand il ouvrit le second sceau, j'entendis le second être vivant qui disait : Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée.

Cette fois-ci, c'est le deuxième être vivant qui attire l'attention sur le deuxième cavalier. Ce dernier ressemble à :

  • chevauche un cheval roux ;

  • a le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres ;

  • on lui donne une grande épée.

Il est étrange que le cheval soit roux ; dans la Parole de Dieu, on ne connaît que deux personnages qui soient roux, Ésaü et David. Le roux ayant une connotation très négative, on le laisse dans certaines traductions pour Ésaü, mais on préfère dire de David qu'il était blond, ce qui est faux, le texte de la vulgate, datant de 1454 utilise clairement les termes « adulescens rufus », soit « adolescent roux (rouge) ». Pour ce passage, plusieurs traductions diffèrent. Dans certaines il est dit que le cheval est rouge (traduction Oltramare), dans d'autres, couleur de feu (traduction Ostervald). Dans l'ensemble je pense qu'il faut y voir un symbole de destruction.

On notera cependant que ce cavalier n'apporte pas la guerre, il vient faire autre chose que le dragon/Satan ne peut pas faire de lui-même. Il vient pour enlever la paix de la terre, et cela fait une énorme différence. C'est pour cela qu'on lui donne une grande épée. Il n'en a pas de base. Il la reçoit spécialement pour la tâche qu'il doit remplir.

La paix est un cadeau de Dieu, sans ce cadeau nous passerions notre temps à nous écharper, et c'est ce qui va se passer, ou, plus précisément, ce qui se passe déjà depuis plusieurs décennies. Nous sommes comme ces grenouilles dans un bain d'eau dont la température monte peu à peu. Nous attendons que des temps troubles, peuplés de violents conflits surgissent, et nous ne nous rendons pas compte que tout a été progressif. L'eau est bouillante et nous restons impassibles, ne réalisant pas ce qui se passe autour de nous.

Il n'y a jamais eu autant de guerre partout sur terre, et le pays qui en fait le plus est bizarrement celui qui professe le plus la paix. La guerre n'a pas seulement été professionnalisée, elle est devenue entièrement pré-budgétée, ce n'est plus qu'un investissement comme un autre, et suffisamment rentable pour tout faire pour qu'il y en ait toujours plus. Nul doute que ce cavalier est déjà en action.

036 - Le troisième sceau, le troisième cavalier.


Cavalier 3/4 : la famine

  • Apocalypse 6.5-6 : Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.


a) Les détails du troisième cavalier.

Cette fois-ci, c'est le troisième être vivant qui attire l'attention sur le troisième cavalier. Ce dernier ressemble à :

  • il chevauche un cheval noir ;

  • il tient une balance dans la main ;

  • il reçoit l'autorisation de créer une disette ;

  • il reçoit l'ordre de ne pas toucher à l'huile ni au vin.

La balance est un symbole d'équité. De nos jours on aurait tendance à parler de justice, mais la justice est tellement pervertie que cela ne représente plus grand-chose. Ce cavalier reçoit l'autorisation de créer une disette mais seulement dans un domaine. La balance dans sa main représente donc l'inverse de ce à quoi on pourrait s'attendre. Elle est un symbole de déséquilibre méthodique. Ce cavalier va créer de la disette en déséquilibrant l'ordre mondial. Une surabondance pour une partie de la planète et une disette dans le reste.

Quelque chose de très particulier arrive avec ce troisième cavalier, Dieu prend la parole. Alors que jusque-là les êtres vivants s'occupaient de tout, Dieu intervient pour préciser la tâche de ce cavalier.

Pour comprendre ce dont il est question, il ne faut pas oublier que ces cavaliers représentent des choses spirituelles, il est évident qu'elles vont avoir des incidences très directes sur les êtres humains. Le prix de l'orge et du blé représente une hausse considérable des prix concernant toutes les denrées alimentaires. Cette valeur croissante de l'alimentaire va être accaparée par les financiers qui chercheront leur profit en ne fournissant de la nourriture qu'à ceux qui peuvent payer, au détriment du reste de la population mondiale.

L'interdiction de toucher à l'huile et au vin représente le fait que rien n'a le droit d'être fait concernant la relation spirituelle des croyants avec Dieu (l'huile) et entre eux (le vin). Je pense que cela présage d'un réveil spirituel durant une famine.

Actuellement, près de 10 millions de personnes meurent de faim tous les ans ; soit environ 19 personnes par minutes, presque une personne toutes les 3 secondes. L'une des principales raisons à cela se trouve justement être la guerre, le cavalier qui a été libéré juste avant.

135 millions de personnes se trouvaient, en 2019, dans une situation alimentaire grave et aiguë, en 2020 le chiffre a doublé. On peut attendre une famine, ou on peut se dire qu'on n'est pas le centre du monde, et qu'elle est déjà là.

Parallèlement à cette famine, il n'y a jamais eu autant de réveils religieux que durant ces cinquante dernières années. S'ils ne durent pas c'est généralement la faute des hommes, mais Dieu déverse bel et bien son Esprit.


b) La cigogne.

Dieu avait déjà prévenu de ce qui allait se passer dans le livre de Zacharie :

  • Zacharie 5.9-11 : Je levai les yeux et je regardai, et voici, deux femmes parurent. Le vent soufflait dans leurs ailes; elles avaient des ailes comme celles de la cigogne. Elles enlevèrent l'épha entre la terre et le ciel. Je dis à l'ange qui parlait avec moi: Où emportent-elles l'épha? Il me répondit: Elles vont lui bâtir une maison dans le pays de Schinear; et quand elle sera prête, il sera déposé là dans son lieu.

Comme je l'ai montré dans l'explication de la première bête, les ailes et les animaux ont des explications séparées. Le type d'aile donne une information sur la créature qui les porte. Dans le cas présent, nous avons des femmes qui ont des ailes de cigogne.

Il faut en premier lieu prendre en compte que les anges sont toujours masculins, il n'y a aucun ange qui soit de type féminin dans la Parole de Dieu. Le fait que ce soient deux femmes dans le cas présent n'est donc clairement pas anodin. Ces deux femmes sont des abominations, ce qui est représenté par leurs ailes. Dans les ordonnances de la loi de Moïse, la cigogne est citée deux fois comme devant être regardée comme une abomination :

  • Lévitique 11.13-19 : Voici, parmi les oiseaux, ceux que vous aurez en abomination, ... la cigogne, le héron et ce qui est de son espèce, la huppe et la chauve-souris.
  • Deutéronome 14.12-18 : Mais voici ceux dont vous ne mangerez pas: ... la cigogne, le héron et ce qui est de son espèce, la huppe et la chauve-souris.

Jérémie place même la cigogne comme le pire des animaux.

  • Jérémie 8.7 : Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison;

Si même elle connaît son temps, alors tous le connaissent. Le temps de la cigogne dont nous parle le prophète Jérémie est celui dont nous parlent Zacharie et Jean. C'est le temps de la famine. Une période ou l'épha entre la terre et le ciel est enlevé, c'est-à-dire que l'alliance que Dieu a mise entre les hommes et la nature, où cette même nature doit pourvoir aux besoins alimentaires des hommes, prend fin. Cette balance se voit déplacée et emportée en Schinear.

Pour comprendre la suite, il faut comprendre ce qu'est Schinear. Les choses sont assez simples. C'est la terre de Nimrod, lieu de construction de la tour de Babel. En d'autres termes, c'est le premier endroit où les hommes (par Nimrod) ont tenté d'établir un ordre mondial. C'est pour cela que le nouvel ordre mondial est en réalité la réinstauration de l'ordre mondial tenté par Nimrod avec la tour de Babel, qui est la fondation de Babylone.

Si l'on regarde le peu qu'on nous dit sur Nimrod, on apprend ce qui suit :

  • Genèse 10.8-10 : Cusch engendra aussi Nimrod; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l'Éternel; c'est pourquoi l'on dit: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Éternel. Il régna d'abord sur Babel, Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear.

Nimrod fut le premier qui devint puissant sur la terre, et il est le premier qui a commencé à régner. Il est un type de la bête, le premier qui a la domination et la puissance. Quant à sa volonté de construire une tour, elle vient indirectement de ce qu'il habitait une plaine. Son peuple s'éloignait volontairement de l'endroit qui avait été Eden, et donc de la montagne de Dieu, symbole de son refus de ses principes moraux. Le livre de la Genèse nous dit : Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent (Genèse 11.2). C'est donc alors qu'ils décident de partir qu'ils trouvent la plaine de Schinear, un lieu où ceux qui se sont éloignés autant qu'ils le pouvaient, allaient pouvoir construire une civilisation. La première chose qu'ils décident de construire, c'est une tour qui touche le ciel. Ils veulent trouver Dieu par les efforts de la chair, donc se faire un dieu selon leur coeur perverti.

Ces deux femmes aux ailes de cigognes apportent l'épha au pays de Schinear. Deux abominations enlèvent donc de la terre l'équilibrage mis en place par Dieu entre l'homme et la nourriture produite par la nature. Cela ne parle pas de pénuries réelles, mais d'une organisation de la pénurie, contrôlé par Schinear, donc Babylone.

C'est le troisième cavalier et la famine qui va s'ensuivre.

De la même manière que l'Eternel est descendu à ce moment-là, il arrive à nouveau, et la terre formera à nouveau un seul peuple.

  • Genèse 11.5-6 : L'Éternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes. Et l'Éternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté.

Cependant, cette fois-ci, il va enlever son peuple.

037 - Le quatrième sceau, le quatrième cavalier.


Cavalier 4/4 : la mort

  • Apocalypse 6.7-8 : Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait.

C'est finalement le quatrième être vivant qui attire l'attention sur le quatrième cavalier. Ce dernier ressemble à :

  • il chevauche un cheval pâle ;

  • il s'appelle la mort ;

  • le séjour des morts l'accompagne.

On entend souvent que la pâleur du cheval signifierait que ce cavalier agira par des maladies et des épidémies, c'est possible. Notons toutefois que les morts sont toujours pâles, donc attribuer la pâleur du cheval à des maladies n'est pas forcément la bonne solution, même si dans l'immédiat, elle semble satisfaisante.

Notons également, et c'est très loin d'être négligeable : ce cavalier est la mort et il est suivi par le séjour des morts ; Apocalypse 1.18 nous dit : Je (Jésus) tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. On constate que les quatre cavaliers sont totalement contrôlés, ils ne font pas ce qu'ils veulent.

Notons enfin que le séjour des morts n'a rien à voir avec l'enfer, qui est l'étang de feu. En effet la mort et le séjour des morts seront jetés dans l'étang de feu (Apocalypse 20.14).

Pour terminer avec ces quatre cavaliers, une fois qu'ils ont été nommés, on apprend la limite de leur pouvoir :

  • Apocalypse 6.8b : Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

Pour bien comprendre ce passage, rappelons-nous de quelques détails qui caractérisaient chaque cavalier :

  • Le deuxième cavalier reçoit une épée pour accomplir son œuvre ;

  • Le troisième cavalier crée une famine ;

  • Le quatrième cavalier fait périr les hommes par la mortalité (qui pour moi semblerait confirmer la maladie) ;

  • Il reste donc les bêtes sauvages de la terre et le premier cavalier. Comme je vous le disais, je pense que le premier cavalier n'est autre que la bête. Je pense donc que les bêtes sauvages de la terre représentent les personnes qui se soumettront à la bête.

De toute évidence le pouvoir de ces quatre cavaliers s'étendra sur le quart de la terre, pas sur le quart des hommes, ce n'est pas la même chose. Le quart de la terre est une zone géographique, cela ne représente en rien un nombre d'hommes. Je comprends qu'on puisse y voir une manière imagée de représenter le quart des hommes, mais ce n'est pas ce qui est marqué. Par ailleurs lorsqu'il s'agit de parler d'hommes qui meurent, le livre de l'Apocalypse ne prend pas de gants. Dans Apocalypse 9.15 il est dit : afin qu'ils tuassent le tiers des hommes. Sans affirmer qu'il s'agirait de la même chose, c'est une possibilité. On peut imaginer qu'un tiers des hommes habitent sur un quart de la terre. Je ne prétends pas que ce serait le cas, mais simplement que, ne comprenant pas avec précision chacune des choses qui nous sont dites dans la Parole de Dieu, il serait dangereux de commencer à faire certains raccourcis.

Un verset d'Osée semble attester que le quatrième cavalier, que l'on appelle communément la mort agit par la maladie :

  • Osée 13.14 : Je les rachèterai de la puissance du séjour des morts, Je les délivrerai de la mort. O mort, où est ta peste ? Séjour des morts, où est ta destruction ? Mais le repentir se dérobe à mes regards !

038 - Les quatre cavaliers.


Bien que les quatre cavaliers arrivent successivement, ils sont généralement collés les uns aux autres. La fabuleuse vision de Zacharie les associe même aux quatre vents, dont nous reparlerons plus tard.

  • Zacharie 6.1-8 : Je levai de nouveau les yeux et je regardai, et voici, quatre chars sortaient d'entre deux montagnes ; et les montagnes étaient des montagnes d'airain. Au premier char il y avait des chevaux roux, au second char des chevaux noirs, au troisième char des chevaux blancs, et au quatrième char des chevaux tachetés, rouges. Je pris la parole et je dis à l'ange qui parlait avec moi : Qu'est-ce, mon seigneur ? L'ange me répondit : Ce sont les quatre vents des cieux, qui sortent du lieu où ils se tenaient devant le Seigneur de toute la terre. Les chevaux noirs attelés à l'un des chars se dirigent vers le pays du septentrion, et les blancs vont après eux ; les tachetés se dirigent vers le pays du midi. Les rouges sortent et demandent à aller parcourir la terre. L'ange leur dit : Allez, parcourez la terre ! Et ils parcoururent la terre. Il m'appela, et il me dit : Vois, ceux qui se dirigent vers le pays du septentrion font reposer ma colère sur le pays du septentrion.

Jésus nous a annoncé la même chose dans l'évangile de Matthieu :

  • Matthieu 24.6-9 : Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom.

C'est bien l'annonce des deuxième, troisième et quatrième cavaliers.


Les quatre cavaliers sont souvent vu comme les sbires de Satan, mais la réalité est toute autre. Ils sont les châtiments de Dieu dont nous parle Ézéchiel :

  • Ézéchiel 14.21 : Oui, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Quoique j'envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l'épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes,

Ce verset est différent de ceux qui vont suivre en ce qu'il contient les quatre cavaliers. Généralement le premier, la bête, n'est pas nommé, il a un arc (qui symbolise le mensonge), reste derrière et se bat de loin. Ce sont les trois autres qui ont tendance à agir groupé. Les livres des prophètes Ézéchiel et Jérémie utilisent tous les deux une multitude de fois ces trois fléaux en même temps. Ce n'est pas une nouveauté du livre de l'Apocalypse, ils ont toujours existé, on les nommait différemment.

  • Ézéchiel 5.12 : Un tiers de tes habitants mourra de la peste et sera consumé par la famine au milieu de toi ; un tiers tombera par l'épée autour de toi ; et j'en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l'épée derrière eux.

On trouve les mêmes châtiments dans les versets d'Ezéchiel suivants : 5.17 + 6.11 + 6.12 + 7.15 + 12.16 + 14.13-20 + 14.21.

Dans le livre du prophète Jérémie, ils sont encore plus présents :

  • Jérémie 29.17-18 : ainsi parle l'Éternel des armées : Voici, j'enverrai parmi eux l'épée, la famine et la peste, et je les rendrai semblables à des figues affreuses qui ne peuvent être mangées à cause de leur mauvaise qualité. Je les poursuivrai par l'épée, par la famine et par la peste, je les rendrai un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre, un sujet de malédiction, de désolation, de moquerie et d'opprobre, parmi toutes les nations où je les chasserai,

On trouve les mêmes châtiments dans les versets de Jérémie suivants : 14.12 + 21.07 + 21.09 + 24.10 + 27.08 + 27.13 + 29.18 + 32.24 + 32.36 +34.17 + 38.02 + 42.17 + 42.22 + 44.13.

Daniel, de son côté, les appelait les quatre vents :

  • Daniel 7.2 : Daniel commença et dit : Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer.

Suite à cette déclaration, il commencera à détailler la formation de la première bête, ce qui confirme le lien entre les quatre vents et les quatre cavaliers.