Ces deux notions sont inséparables. La justice c'est la conformité aux valeurs de Dieu, le jugement c'est l'évaluation de cette conformité. Etre juste signifie donc très simplement être en accord avec les principes de Dieu. Quand Dieu fait justice à quelqu'un, cela signifie qu'il l'a jugé et qu'il le rétablit dans son bon droit. Ces notions sont détachées du bien et du mal.

Cela peut paraître étrange, mais ce sont des personnes. La Sagesse c'est Dieu le Fils, l'intelligence, c'est Dieu le Père. L'intelligence conçoit les choses, la sagesse les applique, Jésus ne fait que ce qu'il voit au Père.

c'est l'état de ce qui est sans impureté.

BENIR signifie 'dire du bien', et MAUDIRE signifie 'dire du mal'.
Chaque fois que nous disons du bien ou du mal d'une personne, ou d'une situation, alors nous bénissons ou nous maudissons.
Ce sont des actions verbales, dire 'je bénis' ne consiste qu'à dire qu'on fait une chose, pas à la faire.
De la même manière, 'je te maudis' n'a pas de portée, cela ne parle que de nous et de nos intentions, pas de ce que l'on dit réellement.
Le psaume 121 contient un ensemble de bénédictions (ex : L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais).

contrairement à ce qu'on pourrait penser, oui, on peut maudire, bien qu'on ne soit pas appeler à cela. On comprend naturellement le poids que peut avoir une malédiction, ce qu'on comprend moins c'est que c'est le même qu'une bénédiction. Dans les deux cas cela doit venir de Dieu. Essuyer la poussière de ses pieds sur un lieu est une malédiction, et c'est un ordre dans certains cas. De même, la Parole de Dieu nous dit dans Esaïe 54.17 : Et toute langue qui s'élèvera en justice contre toi, Tu la condamneras. Ce passage ne nous dit pas de condamner devant les hommes, mais devant Dieu, parce que devant la justice des hommes nous n'avons pas le droit de condamner. C'est donc bien un passage qui nous dit que nous devons prononcer, dans certains cas, des condamnations, qui en elles-mêmes sont des malédictions. Cependant, il faut du discernement, tout comme il en faut pour bénir. Dans l'ancienne alliance, on voit bien qu'Isaac n'a pas plusieurs bénédictions en réserves pour ses fils. Dans un cas comme dans l'autre, ce sont des actes qui libèrent une grande puissance avec laquelle on ne joue pas.

Dans la langue française, on se contenterait de parler de noms ou d'adjectifs, mais dans le sens spirituel de ces termes, c'est totalement insuffisant. Il y a une différence, essentiellement, entre 'ÊTRE HUMBLE' et 'HUMILIATION'. L'humiliation est une action dont quelqu'un ou quelque chose est l'instigateur, et dont quelqu'un est la cible (cela peut être la même personne, les jeûnes d'humiliations de l'ancienne alliance en sont le signe). C'est de la sincérité du cœur que viennent les fruits de l'humiliation. Dans un cœur sincère cela produira de l'humilité, dans un cœur torve cela produira des choses éminemment négatives. L'humiliation est une action ponctuelle, alors qu'être humble est un état du cœur qui se doit d'être permanent. C'est l'acceptation, issue d'une compréhension, que nous ne sommes rien, que nous ne pouvons pas comprendre les desseins de Dieu. Celui qui est humble ne peut plus être humilié, parce qu'il voit Dieu en toute chose et il sait que Dieu maîtrise tout bien au-delà de ce qu'il est capable de comprendre. L'humilité triomphe du monde parce qu'elle extrait celui qui est humble du jugement des hommes qui n'a dès lors plus de valeurs et donc plus d'influence sur lui.

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