La multiplication des pains et des poissons.
1 - Des signes de changements.
a - L'origine du pain.
b - Les changements d'alimentation.
c - Les produits transformés.
d) Le symbole du pain et des poissons.
2 - Des symboles.
a) Du pain dans le jardin ?
b) Le pain et les poissons, indissociables de l'eau et du vin.
b.1) Le pain.
b.2) L'eau.
b.3) Les poissons.
b.4) Le vin.
c) Les annonces figuratives.
c.1) La chute à l'époque d'Adam et Eve.
c.2) La chute à l'époque de Noé.
c.3) Melchisédek.
d) Les oiseaux du ciel.
3 - Porteur de la révélation en une vie.
a) Une présentation charnelle.
b) La promesse.
c) Le sacrifice d'Isaac.
4 - Le début de l'accomplissement.
1 - Des signes de changements.
a - L'origine du pain.
Dans le Jardin d'Eden, la nourriture de l'homme était composée de fruits divers. Aucune précision ne nous étant donnée, il n'y a aucun moyen de savoir lesquels. Le deuxième chapitre de la Genèse nous présente cela dans deux versets :
- Genèse 2.9 : L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
- Genèse 2.16 : L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin;2.17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Si l'homme doit s'occuper du Jardin, il n'en est qu'un locataire, c'est Dieu qui s'occupe de tout faire pousser. (Genèse 2.8-9 : Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden ... L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce ... ). L'apparition du pain ne se fait que lorsque la chute a eu lieu. La gratuité de la nourriture de Dieu va disparaître, désormais, devant un sol maudit, l'homme devra suer pour obtenir sa pitance.
- Genèse 3.17-19 : Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,3.18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. 3.19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
L'homme était nourri par Dieu et, en mangeant du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il a choisi de devenir comme Dieu. Ce faisant, Dieu le juge selon les paroles de sa bouche. Job disait : Ce n'est pas moi, c'est ta bouche qui te condamne. Ce sont tes lèvres qui déposent contre toi (Job 15.6). C'est exactement ce qui se passe ici. En décidant de passer outre la Parole de Dieu, l'homme a pris sa place et se voit donc chargé de remplir également sa fonction.
Dieu nourrissait l'homme, maintenant l'homme va devoir se nourrir tout seul. C'est à ce moment-là qu'on a la première apparition du pain. L'herbe était déjà une nourriture possible pour l'homme (Genèse 1.29) donc le pain est la seule nouveauté.
La particularité du pain, par rapport aux fruits des arbres du jardin, ne réside pas seulement dans sa nouveauté, mais également dans le fait que ce soit le premier produit transformé. Jusque-là, l'homme pouvait manger de l'herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, mais se trouvant dans le jardin, je pense que ça ne le concernait pas. Adam et Eve ne devaient, plus que probablement, se nourrir que de fruits divers. Ce sont les peuples qui vivaient en dehors du jardin d'Eden qui devaient se nourrir de cette herbe dont il est question dans le vingt-neuvième verset du premier chapitre.
b - Les changements d'alimentation.
Il était intéressant de soulever une répétition.
La chute de l'homme du jardin d'Eden a provoqué un changement d'alimentation, désormais il va manger du pain.
- Genèse 3.19 : C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
La chute de l'homme au déluge a également provoqué un changement d'alimentation, désormais il va manger de la viande, et du poisson.
- Genèse 9.2-3 : Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains.9.3 Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: je vous donne tout cela comme l'herbe verte.
C'est d'autant plus intéressant que, si les deux chutes ont apporté de nouvelles prescriptions alimentaires, représentées dans les multiplications de Jésus, dans le même temps, sa victoire a mené à la révélation de la nappe qui abolit toutes les prescriptions alimentaires.
c - Les produits transformés.
Je disais que le pain est le premier produit transformé qui apparaisse dans la Parole de Dieu. Dans les sacrifices de la loi de Moïse, en dehors des animaux sacrifiés, tous les produits qu'on présentait à Dieu devaient avoir été transformés. La main de l'homme devait passer par là avant que le produit ne puisse être offert. Ainsi, l'huile était le produit d'une association de différentes substances, mais on n'offrait pas d'olives, même principe pour l'encens. Sur les sacrifices ont faisait des libations de vins, qui était également un produit transformé, par contre on n'offrait pas de raisins, on offrait des gâteaux et du pain, mais pas les ingrédients qui les composaient. Même lorsqu'on présentait une offrande des prémices en apportant des épis nouveaux, il fallait les broyer avant et les rôtir, avant de les mélanger avec de l'huile et de l'encens, sinon ils n'étaient pas agréés.
Même le sel, signe de l'alliance de Dieu (Lévitique 2.13), n'était pas simplement ramassé mais devait être transformé.
Pour comprendre la logique divine, le but était, et est toujours, la proximité. Dieu dresse une table pour son peuple. Le sacrifice était un moment de rencontre, et les produits transformés étaient toujours soit consommés, soit consumés. S'ils n'étaient pas intégralement brûlés, alors ils étaient mangés soit par le peuple, soit par les sacrificateurs.
Les cultes païens pratiquaient les dons alimentaires, les produits étaient généralement des prémices des récoltes, déposés devant des autels où ils pourrissaient sur place. Dieu se démarque par le fait qu'il n'est pas là pour priver son peuple, mais pour le rencontrer. Le psaume 23 nous dit : tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires. Même dans les conflits, Dieu ne se contente pas de pourvoir à la nourriture, mais il s'assoit à table avec nous. Même la réunion finale se fait dans un banquet, et Jésus nourrissait sans limite tous ceux qui, venant à lui, avaient faim.
d) Le symbole du pain et des poissons.
Nous avons donc les deux éléments des multiplications faites par Jésus dans les évangiles qui se trouvent être des marqueurs d'un changement profond de l'humanité. Cependant, ce qui compte ça n'est ni le pain ni les poissons en eux-mêmes, mais uniquement ce qu'ils représentent.
2 - Des symboles.
a) Du pain dans le jardin ?
Bien que cette association ne se fasse qu'une fois dans la Parole de Dieu, elle y a été faite. Forcément symbolique, elle nous montre que le sens de ce que représente le pain n'est pas limité à ce que nous imaginons. Sa compréhension se situe sur deux plans différents. Regardons cependant, en premier lieu, le verset qui peut nous faire penser cela :
- Jérémie 11.19 : J'étais comme un agneau familier qu'on mène à la boucherie, Et j'ignorais les mauvais desseins qu'ils méditaient contre moi : Détruisons l'arbre avec son fruit ! Retranchons le de la terre des vivants , Et qu'on ne se souvienne plus de son nom !
Dans ce verset, Jérémie exprime sa position chancelante face aux hommes. Ces derniers veulent sa perte, ce qui nous est exprimé de différentes manières. L'une des manières en question se trouve justement être une affirmation bien étrange : Détruisons l'arbre avec son fruit!
Ce qui est étrange dans cette formulation c'est le mot traduit par "fruit". En Hébreux, c'est le mot "lechem", qui signifie "pain". Détruisons l'arbre avec son fruit se comprend donc également par : Détruisons l'arbre avec son pain.
La signification va bien au-delà de la simple image. Cela nous montre la différence entre Dieu et nous. Comme je le disais auparavant, le pain est un produit de transformation, pas un produit de base, mais cela fixe deux origines différentes au point de départ de ce qui peut être une transformation.
Pour l'homme, le fruit d'un arbre est un produit de base, et il le transforme pour en obtenir quelque chose.
Pour Dieu, le fruit d'un arbre est déjà un produit transformé, il est la résultante d'un travail préalable, et d'un assemblage que Dieu a fait.
C'est pour cela que Jérémie nous transmet que ses contemporains veulent détruire l'arbre avec son fruit. C'est une reconnaissance de l'origine divine du ministère de Jérémie.
Rapporté au jardin, cela nous permet de comprendre que Dieu se chargeait de tout dans le jardin, et le fruit des arbres était une nourriture suffisante pour l'homme. Maintenant, ayant rejeté l'autorité de Dieu, l'homme a par là-même rejeté tout ce qui venait de lui et se retrouve forcé de palier aux manques que cela crée. Parmi ceux-ci se trouve la nourriture. L'homme commence alors à devoir s'occuper lui-même de la transformation que Dieu faisait pour lui et il doit faire de ses mains ce que Dieu faisait par son autorité. Le fruit des arbres qui était le pain de l'homme dans le jardin est donc remplacé par le pain qui naît du travail de ses mains une fois qu'il se trouve à l'extérieur.
b) Le pain et les poissons, indissociables de l'eau et du vin.
Généralement, une chose est souvent symbolique dans l'ancienne alliance, et plus concrète dans la nouvelle. En ce qui concerne ces aliments, c'est un tout petit peu différent. On passe simplement d'une compréhension à une autre, qui toutes les deux respectent la même symbolique. Nous sommes plus en présence d'un message caché dans l'ancienne alliance et qui se comprend en pénétrant dans la nouvelle. Dieu ne fait rien de nouveau, il a cessé de créer au septième jour. Il faudra attendre apocalypse 21.5 pour qu'il refasse toutes choses nouvelles, parce que les anciennes auront disparues (Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles), même l'annonce faite dans Esaïe 43.19 (Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d'arriver) n'est qu'une annonce prophétique de ce qui est encore à venir et qui est inclus dans le verset du livre de l'apocalypse que je viens de citer.
C'est pour cela que c'est en comprenant le pain et les poissons dans les évangiles que l'on peut comprendre l'annonce qui en est faite dans l'ancienne alliance et donc le message qu'ils portaient déjà. Le passage à la nouvelle alliance n'ajoute jamais un sens, il éclaire simplement une compréhension. Ce qui n'était pas visible sans le Saint Esprit le devient, et la profondeur de la Parole n'augmente pas, mais notre perception de cette dernière le fait.
Cependant, comprendre pleinement le sens dans la nouvelle alliance, ne se peut qu'en comprenant également celui de l'ancienne. Cela peut sembler représenter une impossibilité, mais c'est uniquement parce qu'il est dans le coeur de l'homme de compartimenter. En réalité, la Parole forme un tout. Comprendre vaguement le sens du pain et des poissons dans la nouvelle alliance permet de le comprendre mieux dans l'ancienne, et cette nouvelle compréhension de l'ancienne nous en ouvre une meilleure pour la nouvelle. Ainsi celui qui refuse la nouvelle alliance se retrouve privé de cette compréhension, et celui qui refuse l'ancienne souffre de la même impossibilité.
b.1) Le pain.
Comme je le disais, le pain apparaît à la sortie du Jardin. Il représente Dieu dans la chair. Ceci est mon corps (Matthieu 26.26) disait Jésus en tendant le pain qu'il venait de rompre à ses disciples. On croit souvent, à tort, que le pain de la Sainte Cène représente le corps brisé de Jésus parce qu'il l'a rompu avant de le donner, mais dans la réalité, il ne représente que le corps. La Parole nous dit bien qu'aucun de ses os ne sera brisé. Jésus dit bien Ceci est mon corps, et non pas "un morceau de mon corps". Chaque morceau de pain de la Sainte Cène représente le corps entier de Jésus. Il signifie le fait que Dieu ait décidé de se rapprocher de manière charnelle de l'homme et qu'il l'ait fait en prenant forme humaine.
Si la Sainte-Cène est une alliance, le pain n'en est pas une. C'est un mouvement de Dieu vers l'homme, afin de rendre cette alliance, que le vin représentera, possible. C'est pour cela que le fruit de l'arbre est également appelé le pain. Parce que dans le Jardin, l'Eternel Dieu avait créé ce lien, il venait sous forme physique, et il était la provision dont Adam et Eve avaient besoin.
Devant le rejet de son autorité, Adam et Eve ne seront pas privés de pain, ils devront cependant fournir des efforts pour y avoir droit, et ce, jusqu'à ce que les hommes sortent de l'Eden. A partir de là, les choses vont peu à peu changer pour permettre le retour prochain dans le jardin de Dieu.
Cette première partie de l'histoire de l'homme est dont marquée par le pain, qui représente la présence physique de Dieu. Elle est suivie par l'eau, qui va marquer le baptême.
b.2) L'eau.
Dans la Sainte Cène, le pain représentait le corps de Jésus, donc le fait que Dieu se soit rapproché des hommes. L'eau, c'est la porte de l'acceptation. Le passage par lequel ceux qui passent conservent la vie. C'est un passage, parce que ça n'est pas celui qui entre dans les eaux qui est lavé, mais celui qui en ressort. C'est pour cela que Jésus sortira immédiatement de l'eau après son baptême (Matthieu 3.16 : Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau).
La particularité de l'eau, c'est qu'elle est concomitante avec les poissons. C'est à l'instant où Noé sortira de l'arche portant son nom que Dieu lui parlera de ce sujet.
b.3) Les poissons.
- Genèse 9.1-3 : Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre.9.2 Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains.9.3 Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: je vous donne tout cela comme l'herbe verte.
Dès que Noé va sortir de l'arche avec les animaux qui l'accompagnent et sa famille, il dressera un autel et fera un sacrifice à Dieu. C'est alors que Dieu va inclure les poissons et la viande dans son alimentation.
La viande représente la Parole, la nourriture solide.
Les poissons représentent l'évangélisation, l'ouverture aux nations.
Ces deux nourritures sont bien entendu également des nourritures physiques, mais elles portent un sens spirituel. D'Adam à Noé, le pain représente la présentation de Dieu à son peuple, l'époque de Noé c'est celle du rejet, vient ensuite l'eau qui est le nettoyage des souillures, nettoyage sans lequel il n'est pas possible de reposer les fondations d'une nouvelle alliance. Dès la sortie de l'eau, c'est la viande et les poissons qui apparaissent dans le nouvel apport nutritif de l'homme, physiquement, mais également spirituellement, annonce des deux alliances à venir.
La première étant celle de la Parole écrite, et la deuxième étant celle de sa dispersion par l'évangélisation. La viande représente la nourriture solide dont nous parle l'écrivain de l'épître aux Hébreux. Rappelons nous que lorsqu'il parle de lait, dans le même passage, il ne parle pas d'une nourriture normale pour un croyant. C'est en faisant un reproche qu'il fait cette affirmation :
- Hébreux 5.12 : Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide.
On ne réfléchit pas assez à ce que représentent les rudiments. Ce sont des bases élémentaires. Si vous possédez des rudiments d'anglais ou d'allemand, vous n'êtes pas capable de parler ces langues, uniquement d'en comprendre quelques mots, mais certainement pas de tenir une conversation, ni même d'en comprendre une. Dans le verset d'Hébreux, son auteur ne parle même pas de rudiments, mais des premiers rudiments, soit le commencement du commencement. C'est cela qu'il appelle le lait, une boisson que l'enfant peut tout juste digérer mais dont il ne peut généralement même pas se saisir lui-même. L'Ethiopien qui discutait avec Philippe était plus avancé que cela.
Dans le verset faisant suite, l'écrivain de l'épître aux Hébreux dira : Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice; car il est un enfant (Hébreux 5.13). Il faut cependant comprendre "enfant" plutôt dans le sens de nourrisson, puisque l'enfant peut manger de la nourriture solide, contrairement au nourrisson qui, lui, ne peut ingurgiter que le lait de sa mère. L'enfant spirituel n'est pas encore constitué en ce qui concerne le caractère et donc la mise en pratique de la connaissance, mais il a déjà la capacité d'emmagasiner cette connaissance.
C'est en ce sens que la viande se réfère à la Parole. Distinction est donc faite dans l'alliance que l'Eternel traite avec la descendance de Noé, entre ceux qui seront (ou devraient être) capable de recevoir et digérer la Parole, c'est-à-dire les descendants dans la chair, d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, qui par l'entremise de Moïse recevront la Parole écrite, et la descendance dans l'Esprit, qui recevra par l'évangélisation (représentée par les poissons) accès à cette même alliance. Dieu établit donc deux lignées qui ne pourront se réunir qu'en Jésus.
Ainsi, l'Eternel annonce à Noé que tous entreront dans l'alliance qu'il reformule en sa présence, et il initie même l'alliance en question dans les trois versets qui suivent ceux où il vient d'ouvrir l'alimentation humaine à la viande et aux poissons.
b.4) Le vin.
Au sortir de l'arche, Noé entre dans une nouvelle ère. Dieu redéfinit ses attentes, pas sa volonté, parce qu'il est le même hier aujourd'hui et éternellement. Il annonce que les peuples qui se sont séparés avant le déluge, vont recevoir l'opportunité de se réunir, et il annonce de manière à peine voilée ce qu'il adviendra quelques millénaires plus tard.
- Genèse 9.4-6 : Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.9.5 Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère.9.6 Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image.
Le début de ce que l'Eternel dit à Noé est facile à comprendre, mais la précision finale change la donne. Ce : "car Dieu a fait l'homme à son image" modifie la compréhension de ce qui vient d'être dit. Cela pourrait sous entendre que si ça n'avait pas été le cas, les hommes pourraient s'assassiner les uns les autres à tour de bras sans que cela ne pose le moindre problème. Bien évidemment, il n'est pas possible que cela soit le sens de ce qui vient d'être dit.
Je vais expliquer cela dans le point suivant, prenons simplement en compte dans l'immédiat, qu'après le pain, puis simultanément l'eau, la viande et les poissons, Dieu enchaîne immédiatement par l'annonce du sang, et donc, si on se réfère à la Sainte Cène, au vin.
c) Les annonces figuratives.
Dans Genèse 9.4-6, on voyait donc une annonce qui semblait contradictoire avec la réaction de Dieu suite au meurtre d'Abel. Elle "semble" contradictoire, parce que Dieu ne change pas, et 1500 ans plus tôt, il se trouve que ce qui sert de base à la compréhension de ce qu'il vient de dire semble justement dire l'inverse. C'est cette différence qui aide à comprendre. Lorsque Caïn tue Abel, Dieu ne va pas le tuer en retour, et même, il fera en sorte que l'homme ne tire pas vengeance du sang qu'il a versé en mettant une marque sur lui. Comment concilier les deux passages ? Lorsque Dieu précise : à l'homme qui est son frère, il fait directement allusion aux deux frères, fils d'Adam et Eve. La chose n'est cependant compréhensible qu'en incorporant la signification représentative de ce premier meurtre de l'humanité.
Je disais auparavant que ces deux passages partagent une particularité, celle de comporter un changement alimentaire. Il se trouve qu'ils ne partagent pas que cela.
c.1) La chute à l'époque d'Adam et Eve.
Bien sûr, l'éviction d'Adam et Eve du jardin d'Eden est la conséquence de la chute spirituelle provoquée par leur désobéissance. Il convient cependant de ne pas faire d'amalgame entre, d'un côté, le fait de sortir du Jardin d'Eden, et de l'autre, celui d'entrer dans l'Eden. La sortie est la conséquence du péché, l'entrée est la conséquence de la grâce et de la miséricorde. La conséquence du péché est nécessairement liée étroitement à ces deux notions, sinon, ce serait la mort.
La faute d'Adam et Eve provoque une annonce faite au serpent.
- Genèse 3.15 : Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
C'est la première annonce de la victoire de Jésus sur le serpent. C'est également ce même moment où Dieu change le mode alimentaire de l'homme. Tout d'abord d'un point de vue général :
- Genèse 3.17 : ... C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.
Mais immédiatement après de manière particulière :
- Genèse 3.19 : C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain ... .
L'allusion au pain est là pour imager que l'homme va devoir faire un effort pour garder la présence de l'Eternel. C'est pour cela que nous avons la première apparition de sacrifices, ceux d'Abel et Caïn. Bien qu'à cette époque l'Eternel visite toujours Adam et Eve dans l'Eden, leur descendance ne bénéficie pas de la même faveur et doit faire ce qui est nécessaire pour qu'il reste présent parmi eux. La descendance de la descendance, soit le fils de Seth (Enosch) sera la première à devoir invoquer l'Eternel (Genèse 4.26 : Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel).
Le meurtre d'Abel par son frère Caïn est la préfiguration de la mort de Jésus, la lignée de la promesse mise à mort par la lignée du rejet de cette dernière. Par ailleurs, "Caïn" signifiant également "lance", cela préfigure le prix que Jésus paiera pour la réparation de cette faute.
Pour résumer ce moment de l'histoire de l'humanité, nous avons :
- Une chute et un relèvement,
- Un changement alimentaire,
- L'annonce du sacrifice de Jésus,
- Le prix du sang.
Il se trouve que la période de Noé va correspondre trait pour trait à celle de l'Eden.
c.2) La chute à l'époque de Noé.
En fait, je pourrais presque faire un copier/coller du point précédent, mais je vais tout de même préciser pour éviter les méprises. Nous avons donc l'humanité qui a rejeté Dieu, et Dieu qui fait table rase. A travers la survivance de Noé et de sa famille, nous avons à nouveau le signe de la grâce (concernant Noé) et de la miséricorde (concernant sa descendance). Nous avons également un nouveau changement alimentaire, et une nouvelle annonce du sacrifice de Jésus. Pour le changement alimentaire, je l'ai déjà mentionné, par contre il convient maintenant de regarder où se situe l'annonce du sacrifice de Jésus. Cela se trouve évidemment dans le passage parlant du sang dans son discours à Noé :
- Genèse 9.4-6 : Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.9.5 Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère.9.6 Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image.
Nous sommes donc en présence d'une annonce de ce qui est à venir. C'est pour cela que cela semble contredire la réaction de Dieu à l'époque de Caïn et Abel, parce que nous ne la regardions pas sous le bon angle. Lorsque l'Eternel spécifie : à l'homme qui est son frère, il nous permet de faire le lien avec le meurtre d'Abel, mais il permet également d'annoncer une forme de fraternité universelle. Il annonce que le 7° saignement de Jésus, celui provoqué par la lance dans son côté, allait réconcilier l'humanité, les deux branches formées par les fils d'Adam et Eve. Cette forme de fraternité universelle doit être expliquée, nos frères en Jésus sont ceux qui l'ont accepté comme Seigneur et Maître, pas les autres, mais cette acceptation est spirituelle et non charnelle, bien qu'elle ait forcément des conséquences qui le soient. Etant spirituelle, elle est hors du temps, et Dieu étant le Dieu des vivants et non des morts, nous pouvons définir sans nous tromper que, par exemple, les disciples de Jésus sont nos frères. Ce qu'il faut prendre en compte pour comprendre correctement cette fraternité universelle, c'est justement cette dimension spirituelle qui est hors du temps. Parce que, si ceux qui sont derrière nous sont nos frères, ceux qui sont devant le sont également. Dieu connaissant toute chose, il sait qui lui appartiendra à la fin, et parmi ceux qui ne lui appartiennent pas encore aujourd'hui, il en est qui lui appartiendront demain. Dans le spirituel toutefois, le temps n'existant pas, Dieu les voit déjà comme nos frères, tout comme l'ange de l'Eternel qui voyait Gédéon comme un vaillant héros alors que ce dernier se voyait bien plus misérablement.
C'est pour cela que Dieu parle, dans Genèse 9.4-6, de redemander : l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère. Il n'est pas question de traiter les gens comme des frères au regard de la foi, mais de considérer l'œuvre que Dieu est en train de faire en eux, tout comme il faisait une œuvre en nous avant que nous ne lui cédions. Pour les hommes nous n'étions rien, mais dans le regard de Dieu, nous étions déjà des frères. L'Eternel annonce donc son travail en tout homme. En outre, lorsqu'il conclut en affirmant que la raison de cette vision des choses est justement que Dieu a fait l'homme à son image, il établit un nouveau niveau de compréhension des trois versets formant le passage. C'est cet ajout qui établit l'annonce du sacrifice de Jésus.
Alors que l'Eternel avait clairement établi le prix de la vie en épargnant Caïn, il établit ici le prix du péché. Le péché n'étant pas de tuer, mais de refuser le Fils de Dieu. Il nous parle de la mort de Jésus dont le prix est le sang de celui qui l'aura versé, soit le nôtre. Nous sommes ceux qui avons mis Jésus sur la croix, et le prix est notre propre sang. Le seul moyen d'y échapper étant d'accepter celui de Jésus.
C'est cela qui se passe lorsqu'en 6 versets l'Eternel parle à Noé juste après le déluge. Il annonce les 4 choses suivantes, et cette fois-ci, il s'agit bien d'un copier/coller :
- Une chute et un relèvement,
- Un changement alimentaire,
- L'annonce du sacrifice de Jésus,
- Le prix du sang.
c.3) Melchisédek.
Ce personnage est la troisième et dernière annonce figurative de l'alliance que Dieu formule avec l'homme. Bien évidement, elle va à nouveau se caractériser par de la nourriture et une image du sacrifice. J'ai déjà enseigné sur Melchisédek, je ne reviendrai donc que sur ce qui a de l'importance ici. Abraham est un personnage particulièrement central dans cette compréhension, et le prochain point parlera spécifiquement de lui. Il doit cependant également être cité ici, parce qu'il est à l'initiative de ce qui arrive, étant l'annonce du sacrifice.
La raison de l'apparition de Melchisédek est directement liée à ce qu'Abraham vient de faire. En mettant sa vie dans la balance pour le salut de tout un peuple, il a placé un marqueur qui apporte une représentation de ce que Jésus fera plus tard. C'est cela qui déclenche la venue de Melchisédek, qui est la partie du Fils de Dieu qui est à la fois roi et sacrificateur. En d'autres termes, Melchisédek est une forme de Jésus glorifié. Il vient vers celui qui vient d'annoncer par ses actes ce qu'il accomplira bien plus tard. C'est pour cela qu'Abraham ayant établi une préfiguration du sacrifice de Jésus, Melchisédek établit une préfiguration de la nouvelle alliance qui va en découler en faisant servir la première des Sainte-Cène, dans laquelle le vin est la représentation du sang de l'alliance :
- Genèse 14.18 : Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut.
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A travers ces trois moments, nous avons les deux alliances qui sont annoncées, et qui correspondent à chaque fois à une particularité alimentaire.
Nous avons :
- le pain, l'eau et la viande d'un coté,
- le pain, l'eau et les poissons de l'autre.
Ces deux suites se réunissant dans le sang du sacrifice, compris charnellement dans le premier cas, et spirituellement dans le deuxième.
d) Les oiseaux du ciel.
On ne peut pas passer sous silence la présence des oiseaux qui est mise en avant exactement en même temps que les poissons et la viande lorsque l'Eternel parle à Noé et modifie les directives alimentaires au sortir de l'arche. Si les poissons annoncent le peuple de Dieu qui naîtra de l'évangélisation, donc le peuple par la foi, et si la viande représente le peuple qui naîtra par la loi, les oiseaux représentent la troisième partie, ceux qui se nourrissent des deux, les opportunistes. Ce sont les personnes qui ne veulent pas de Dieu.
Cette désignation est toujours présente dans la Parole de Dieu. Par exemple, lorsqu'Asaph nous parle de l'héritage de Dieu dans les termes suivants :
- Psaumes 79.1-2 : Psaume d'Asaph. O Dieu! les nations ont envahi ton héritage, Elles ont profané ton saint temple, Elles ont fait de Jérusalem un monceau de pierres. Elles ont livré les cadavres de tes serviteurs En pâture aux oiseaux du ciel, La chair de tes fidèles aux bêtes de la terre;
Il fait mention de ce que les nations de la terre lorsqu'elles envahiront Jérusalem, la livreront à deux factions, les oiseaux du ciel et les bêtes de la terre. Les oiseaux du ciel sont les humains non convertis ayant reçu la marque de la bête mais n'ayant pas adoré son image, alors que les bêtes de la terre sont les inconvertis ayant reçu la marque de la bête et adoré son image.
Cette thématique des oiseaux du ciel se retrouve partout, Dieu dit par la plume d'Ezéchiel que : Je te jetterai dans le désert, Toi et tous les poissons de tes fleuves. Tu tomberas sur la face des champs, Tu ne seras ni relevé ni ramassé; Aux bêtes de la terre et aux oiseaux du ciel Je te donnerai pour pâture (Ezéchiel 29.5). S'il jette dans le désert les poissons, c'est bien qu'ils sont une image de quelque chose qui peut s'y trouver. Dans ce verset, il dit en réalité que pendant un temps, Dieu livrera ceux de l'ancienne alliance et ceux de la nouvelle : Aux bêtes de la terre et aux oiseaux du ciel, soit à tous ceux qui ne lui appartiennent pas.
C'est également de ces oiseaux que Daniel et Jean parlent lorsqu'ils nous détaillent leurs visions respectives, de l'arbre pour Daniel, et de l'Armageddon pour Jean :
- Daniel 4.12 : Son feuillage était beau, et ses fruits abondants; il portait de la nourriture pour tous; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture.
- Daniel 4.14 : Il cria avec force et parla ainsi: Abattez l'arbre, et coupez ses branches; secouez le feuillage, et dispersez les fruits; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches!
Une fois que cet arbre est abattu, donc le fameux 'nouvel ordre mondial', l'arbre de la connaissance du bien et du mal, la bête est abattue, alors les oiseaux du ciel, qui sont ceux qui avaient suivi la bête par dépits, mais sans l'adorer sont appelés à se venger de ce que la bête leur avait fait. C'est pour cela qu'ils sont appelés à manger la chair de tous :
- Apocalypse 19.17-18 : Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d'une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel: Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.
3 - Porteur de la révélation en une vie.
Dieu travaille en douceur. La première version de sa révélation, il l'a disséminée sur plusieurs générations, d'Adam à Abraham, mais cette fois-ci on se rapproche d'une étape concrète, qui aura lieu un peu plus tard avec Moïse, c'est-à-dire le don de la loi au peuple élu dans la chair. Aussi, Dieu va répéter son alliance à venir, ce qui est une pratique commune.
Par contre, cette fois-ci, il va la présenter dans la vie d'un seul homme plutôt que de l'étaler sur plusieurs générations.
a) Une présentation charnelle.
Bien qu'Abraham fera premièrement connaissance du Dieu Tout-Puissant, il va rencontrer l'Eternel en personne, sous forme charnelle. Il le rencontrera souvent, les deux les plus connues étant évidemment sous la forme de Melchisédek et l'autre lorsqu'il viendra le rencontrer accompagné de deux anges, sous le chêne de Mamré, avant la destruction de Sodome et Gomorrhe.
La forme charnelle, c'est le pain.
b) La promesse.
Dans sa promesse à Abraham, l'Eternel annoncera autant la descendance charnelle que la descendance spirituelle puisqu'il annonce des choses sur la descendance directe d'Abraham, mais poursuit en affirmant qu'il engendrera une multitude de nations, ce qui ne peut se faire que par la grâce. La promesse contient donc l'annonce de la loi et de la grâce, les deux branches qui se rejoindront.
c) Le sacrifice d'Isaac.
Enfin, par le sacrifice d'Isaac, Dieu annonce le sceau du sang qui viendra plus tard avec Jésus et qui réconciliera les deux branches (loi et grâce, donc viande et poisson).
4 - Le début de l'accomplissement.
a) La Pâque.
Le corps.
b) La loi.
La viande.
5- La multiplication des pains.
Passages incompris s'il en est, les multiplications des pains des évangiles portent une signification qui va bien au-delà du simple fait de nourrir ceux qui ont faim. Matthieu termine l'explication de la première fois où c'est arrivé en nous disant qu'ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur coeur était endurci (Matthieu 6.52). Propos doublement étonnant. Tout d'abord, ils attestent que la compréhension du miracle des pains ne se limite pas a une provision alimentaire, mais bien au-delà, nous apprenons que l'incapacité de ses disciples à comprendre ce à quoi ils venaient pourtant de participer, montrait l'endurcissement de leur coeur. Aussi triste que cela soit, cette vérité n'a pas changé, et notre propre incompréhension révèle la même chose.
Comprenant que ma propre incompréhension révélait mon endurcissement, il n'en fallait pas plus pour que le besoin de comprendre apparaisse. Non pas seulement le besoin de comprendre le passage, puisque cela n'effacerait pas mon endurcissement, mais de comprendre, au-delà du passage, en quoi j'étais endurci, clé de la compréhension de la Parole de Dieu dans son ensemble.
a) L'endurcissement.
Lorsque l'on cherche la signification du verbe "endurcir", on fait face à deux définitions, une concernant le corps, une concernant l'âme. Pour le corps, il s'agit de devenir plus résistant, c'est donc une chose positive. Par contre, pour l'âme, il s'agit de devenir moins sensible, ce qui a tendance, à plutôt être négatif. En réalité, dans les deux cas, le sens est exactement le même, la différence ne se trouve que dans notre perception. S'endurcir revient à diminuer ses réactions à ce qui entre en contact avec nous. Spirituellement, cela revient à s'attacher aux apparences. Dans la Parole, il va de soi que Dieu ne parle pas d'endurcissement du corps, mais uniquement d'endurcissement du coeur, donc de l'âme, ou, plus généralement, des pensées.
- Hébreux 3.8-9 : N'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert, Où vos pères me tentèrent, Pour m'éprouver, et ils virent mes oeuvres Pendant quarante ans.
De la même manière, lorsque Dieu endurcit le coeur de Pharaon, c'est pour qu'il ne soit plus en mesure de s'attacher à ce qui paraît le plus censé, mais qu'il se renferme sur ses croyances. Dieu ne voulait pas que Pharaon se convertisse, et il savait qu'en faisant éclater ses signes au milieu de l'Egypte, cela pouvait arriver, alors il a endurci son coeur, afin de le rendre aveugle :
- Exode 10.1 : L'Éternel dit à Moïse: Va vers Pharaon, car j'ai endurci son coeur et le coeur de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes au milieu d'eux.
Dans les évangiles, Jésus était coutumier des paraboles, mais il ne se contentait pas seulement de les dires. Tout comme la fonction de certains prophètes s'exprime par le langage, donc la transmission de ce que Dieu dit, et que d'autres sont prophètes non pas dans ce sens, mais dans leur existence même, comme l'était Abraham, les paraboles de Jésus sont également mises en avant de différentes manières.
Il se trouve justement que les deux multiplications des pains sont des paraboles, qui, comme toutes les paraboles, avaient plongé les disciples dans l'incompréhension.
Pour en revenir cependant à la notion même d'endurcissement, il faut comprendre qu'elle exprime une incapacité de comprendre issue d'une incapacité, non pas d'entendre, mais d'écouter. Ainsi, nous entendons parfaitement ce que Dieu dit, mais nous ne faisons qu'attendre qu'il se taise afin de donner notre avis. C'est dit rapidement et de manière abrupte, mais c'est de cela qu'il s'agit. Nous sommes continuellement dans la certitude de comprendre quelque chose, et chaque chose que nous croyons avoir cerné devient un endurcissement en soi.
Il faut toutefois garder à l'esprit que je ne parle pas de condamnation, mais de compréhension. Le meilleur exemple étant celui de Marthe et Marie lorsque Jésus vient auprès de Lazare, qui est mort quelques jours auparavant. L'incompréhension des disciples est le signe d'un endurcissement :
- Jean 11.11-13 : Après ces paroles, il leur dit: Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent: Seigneur, s'il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.
Les disciples ont entendu Jésus, mais ils ne l'ont pas écouté. Cependant, ce sont ses disciples, alors Jésus leur expliquera dans le verset suivant : Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort (Jean 11.14). Par contre, devant exactement la même situation, quelques versets plus tard, alors que Marthe parle de la mort de son frère Lazare, Jésus reste silencieux quant à l'éventuelle explication de ce qu'il vient de lui dire :
- Jean 11.23-26 : Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?
Dans le cas de Marthe ou des disciples, l'endurcissement en question vient de la situation. La peine d'un "décès" bloque leur capacité d'écoute, et ils se retrouvent tous à se baser non sur ce qu'ils entendent, mais sur les croyances personnelles qu'ils ont déjà. C'est en cela qu'ils entendent Jésus, mais qu'ils ne l'écoutent pas vraiment, et c'est pour cela que je disais qu'on a tendance à attendre qu'il se taise pour mettre en avant nos propres référents.
L'endurcissement dont Jésus parle concernant l'incapacité de comprendre le miracle des pains ne représente donc pas un endurcissement global de la personne devant comprendre, dans le cas présent, les disciples. Il représente un endurcissement particulier. Nous pouvons être à l'écoute dans un domaine et ne pas l'être dans un autre, justement parce que nous nous reposons sur des acquis et non sur Dieu, qui, justement n'est pas un acquis. Or, dans les deux exemples de multiplication des pains qui nous sont donnés, c'est le premier qui apporte cette remarque de Jésus, et il y a une différence importante sur laquelle il faudra revenir plus tard. Le premier miracle de la multiplication des pains est à l'initiative des disciples, alors que le deuxième est à l'initiative de Jésus. Les disciples ont posé la base de ce qui se passe la première fois, et ils n'entrent pas dans ce que Jésus dit parce qu'ils restent purement charnels. Ils oublient à cet instant que le sacrifice d'Isaac avait beau être un geste charnel, il portait une signification spirituelle. Ils ne voient donc dans ce qui vient de se passer que la provision divine attachée à un besoin du corps et ne perçoivent pas le message spirituel qu'elle porte. Cette limitation qu'ils posent est l'endurcissement dont Jésus parle.
Esaïe parlait déjà de cela dans le sixième chapitre de son livre, nous affirmant que ce que l'on comprend vient de ce que l'on entend et de ce que l'on voit.
- Esaïe 6.9-10 : Il dit alors: Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez, et vous ne comprendrez point; Vous verrez, et vous ne saisirez point. Rends insensible le coeur de ce peuple, Endurcis ses oreilles, et bouche-lui les yeux, Pour qu'il ne voie point de ses yeux, n'entende point de ses oreilles, Ne comprenne point de son coeur, Ne se convertisse point et ne soit point guéri.
Il faut donc voir l'endurcissement non pas comme une punition, mais comme une conséquence. Dans l'ancienne alliance, la loi ne permettait pas la nuance, alors que la grâce le fait. Elle n'autorise pas plus le péché, elle le couvre pendant la marche de celui qui veut changer. Cependant, elle ne nous exclut pas des conséquences. Lorsque la Parole de Dieu nous dit que : la malédiction sans cause n'a point d'effet (Proverbe 26.2), il faut bien comprendre, que croyant ou non, appartenant à Jésus ou non, si une cause existe, la malédiction a un droit. L'endurcissement marche de la même manière. Chaque partie de nous que nous n'avons pas encore mise en règle diminue la quantité de lumière que nous pouvons porter, et certaines compréhensions deviennent impossibles parce qu'elles nécessitent des parties de nous qui sont encore dans l'obscurité.
C'est difficile d'abandonner ses certitudes autres que celles basées sur la Parole de Dieu, et je ne parle pas de domaines existentiels, je parle de toute certitude. Dans le cas des disciples, ils ont de facto considéré que ce que Jésus venait de faire devait se trouver sur le même plan que la demande qu'ils avaient faite concernant la nourriture des 5000, et il en a résulté qu'ils n'ont pas compris ce qu'il a fait. Quelque chose d'aussi "insignifiant" que de croire que Jésus pourrait simplement donner à manger à quelqu'un qui a faim leur a fait oublier à qui ils avaient demandé de trouver une solution. Ils attendaient une réponse à leur dimension et n'ont pas été capable de voir que la réponse de Jésus était à la dimension de Dieu.
Ce faisant, ils ont accompli la parole de Dieu dans Esaïe :
- Esaïe 55.8 : Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l'Éternel.
b) 5 pains, 2 poissons, 12 paniers , 5000 hommes.
b.1) Les choses à connaître.
- La grâce qui était sur Moïse et Josué.
Moïse est passé par l'eau et par le feu en traversant la nuée. Il en va de même pour Josué. L'un des signes de ce qui s'est passé se trouve dans l'imposition des mains de Moïse à Josué. La forme qu'elle prend est unique dans l'ancienne alliance en ce qu'elle est le calque de l'imposition des mains de la nouvelle alliance. Ces deux personnages connaissaient parfaitement la symbolique de cette pratique et ne pouvait donc pas en venir à faire n'importe quoi. Moïse savait que l'imposition des mains consistait à prendre la faute du pécheur afin de la poser sur le sacrifice, de telle sorte à ce que Dieu puisse regarder ce pécheur, dépouillé de sa faute. Moïse a conscience de cela, pourtant il impose les mains à Josué sans aucun animal sacrificiel dans les environs. Parce qu'en entrant dans la nuée, il est entré dans l'éternité, lieu où le sacrifice de Jésus a déjà eu lieu. Toute la scène de l'imposition des mains de Moïse à Josué est anachronique, si on enlevait le nom des personnages, nous croirions tous qu'elle se situe dans le livre des actes des apôtres. En outre, dans ce même passage, nous voyons que : Josué, fils de Nun, était rempli de l'esprit de sagesse, car Moïse avait posé ses mains sur lui (Deutéronome 34.9), ce qui signifie qu'il n'avait pas l'esprit sur lui, mais en lui. Cependant, contrairement à ce qui est majoritairement cru de nos jours, Moïse n'a rien transmis à Josué. On comprend cela beaucoup mieux grâce à Medad et Eldad. Le passage est le suivant :
- Nombres 11.25-27 : L'Éternel descendit dans la nuée, et parla à Moïse; il prit de l'esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et dès que l'esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent; mais ils ne continuèrent pas. Il y eut deux hommes, l'un appelé Eldad, et l'autre Médad, qui étaient restés dans le camp, et sur lesquels l'esprit reposa; car ils étaient parmi les inscrits, quoiqu'ils ne fussent point allés à la tente; et ils prophétisèrent dans le camp. Un jeune garçon courut l'annoncer à Moïse, et dit: Eldad et Médad prophétisent dans le camp.
L'esprit qui venait de Moïse était pour Moïse, et personne ne pouvait l'avoir. Lorsqu'il a reposé sur les 68, il n'a pu être que passager. Par contre, l'esprit qui vient de Dieu est permanent, et c'est de cet esprit que Medad et Eldad sont recouverts. Ca nous montre que Moïse ne pouvait pas transmettre de son esprit sur Josué, il n'a fait que permettre à Dieu de transmettre le sien.
- La dimension du tabernacle de Moïse.
Jésus fait asseoir les 5000 hommes par rangées de 50, soit 100 rangées de 50 hommes, ce qui correspond aux dimensions du parvis du tabernacle qui était de 50 coudées sur 100. Chaque homme assis a la taille de l'autel duquel émane les parfums, qui sont une image de la prière des saints.
Par ailleurs, dans ce tabernacle, tout tourne autour de Jésus, de l'autel des sacrifices, au lavoir qui représente le baptême d'eau, la table des pains, et le chandelier placé devant spécifiquement pour que la lumière pointe sur elle. Tout le trajet qui mène au Père, dans le saint des saints, passe par le Fils.
Comprendre cela est nécessaire pour comprendre la multiplication des pains.
b.2) Les passages des évangiles concernés.
Contrairement à la deuxième multiplication des pains, la première est présente dans les quatre évangiles.
- Matthieu 14.15-21 : Le soir étant venu, les disciples s'approchèrent de lui, et dirent: Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée; renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages, pour s'acheter des vivres.14.16Jésus leur répondit: Ils n'ont pas besoin de s'en aller; donnez-leur vous-mêmes à manger.14.17Mais ils lui dirent: Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons.14.18Et il dit: Apportez-les-moi.14.19Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule.14.20Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.14.21Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants.
- Marc 6.35-52 : Comme l'heure était déjà avancée, ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent: Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée;6.36renvoie-les, afin qu'ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s'acheter de quoi manger.6.37Jésus leur répondit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger?6.38Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons.6.39Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte,6.40et ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante.6.41Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.6.42Tous mangèrent et furent rassasiés,6.43et l'on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.6.44Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.6.45Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule.6.46Quand il l'eut renvoyée, il s'en alla sur la montagne, pour prier.6.47Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre.6.48Il vit qu'ils avaient beaucoup de peine à ramer; car le vent leur était contraire. A la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser.6.49Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c'étaient un fantôme, et ils poussèrent des cris;6.50car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit: Rassurez-vous, c'est moi, n'ayez pas peur!6.51Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-même tout stupéfaits et remplis d'étonnement;6.52car ils n'avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur coeur était endurci.
- Luc 9.12-17 : Comme le jour commençait à baisser, les douze s'approchèrent, et lui dirent: Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert.9.13Jésus leur dit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent: Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.9.14Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples: Faites-les asseoir par rangées de cinquante.9.15Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir.9.16Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule.9.17Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
- Jean 6.5-13 : Ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger?6.6Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire.6.7Philippe lui répondit: Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.6.8Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit:6.9Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens?6.10Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.6.11Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent.6.12Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.6.13Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé.
b.3) L'explication des éléments.
Dans cette première multiplication, Jésus résume l'un des aspects de l'ancienne alliance le concernant.
Il nous pose 8 choses, quatre sont les éléments différents : pains, poissons, corbeilles et hommes ; les quatre autres étant les quantités.
Les pains et les poissons représentent chacun différentes choses, commençons par les 5 pains.
- Les 5 pains.
Ce sont 5 personnes : Aaron et ses 4 fils.
Ils sont les garants de la loi, qui est contenue dans les 5 livres du pentateuque.
Le pain c'est Jésus.
Dans cette "parabole", Jésus, parlant des 5 pains fait donc allusion à la révélation qui a été donnée sur lui durant la loi par le truchement d'Aaron et de ses fils, qui représentent la sacrificature, et donc les serviteurs du temple de l'époque.
- Les 2 poissons.
Ce sont deux personnes : Moïse et Josué.
Comme je l'expliquais auparavant, Aaron et ses 4 fils représentent la sacrificature de la loi. Par contre, Moïse et Josué représentent la sacrificature de l'esprit.
Les poissons, comme toujours, représentent la conversion par la grâce et pas par la loi. D'un point de vue plus général, c'est la conséquence, de nos jours ,de l'évangélisation.
Dans cette "parabole", Jésus, parlant des 2 poissons fait donc allusion à la révélation qui a été donnée sur lui par la grâce, et que Moïse et Josué ont reçu en traversant la nuée.
- Les 5 pains et les 2 poissons.
L'addition des deux paraît donc logique. C'est la totalité de la révélation qui a été donnée à l'époque de Moïse, mais qui ne pouvait alors être reçu que partiellement par le peuple, parce que le peuple y accédait non pas par Moïse et Josué, mais par le filtre d'Aaron et de ses fils. Non pas parce que Dieu ne voulait pas, mais parce que le peuple avait refusé d'entendre Dieu.
- Exode 20.19 : Ils dirent à Moïse: Parle-nous toi-même, et nous écouterons; mais que Dieu ne nous parle point, de peur que nous ne mourions.
- Les 5000 hommes.
Nous définissent les destinataires en reproduisant les dimensions du tabernacle de Moïse, qui est un tabernacle fait pour les hommes. Parce que si les hommes l'ont construit pour que Dieu puisse habiter au milieu d'eux, il faut se rappeler que ça ne s'est pas fait à l'initiative des hommes, mais à l'initiative de Dieu, qui voulait habiter au milieu de son peuple. La construction du tabernacle de Moïse est donc ordonnée par Dieu pour qu'il puisse garder le contact avec les hommes, et non pas pour que les hommes puissent garder un contact avec Dieu.
Les 5000 hommes de la paraboles sont donc un rappel de la dimension charnelle du tabernacle de Moïse en remettant en avant ses proportions de 50 coudées sur 100.
- Les 12 corbeilles.
Les 12 corbeilles sont les restes de ce que Jésus a partagé. Elles sont l'image de la corbeille dans laquelle les sacrificateurs plaçaient le pain de la table et qu'ils devaient manger par après. Dans la parabole, ils représentent, la dispersion de la révélation dans les 12 tribus, une corbeille par tribu.
b.4) L'explication de la parabole.
Jésus dans la première multiplication des pains, résume le principe de la loi. Il nous parle de ce que la compréhension de sa personne a été donné à Aaron et ses fils, donc aux 5 pains, les responsables de la propagation auprès du peuple; Et des deux poissons, Moïse et Josué, qui ont reçu ce que le peuple aurait du avoir mais a refusé. Ces 5 pains et deux poissons sont donc donnés au peuple qui est au nombre de 5000 hommes, que Jésus fait asseoir en 100 rangées de 50, reproduisant les dimensions du parvis du tabernacle de Moïse, lieu à partir duquel la compréhension de qui est Jésus a commencé.
Dans ce lieu, les 12 pains finissaient dans une corbeille afin d'être mangés par les sacrificateurs, donc Aaron et ses fils. Ces mêmes sacrificateurs avaient alors la charge de transmettre au peuple la connaissance de la loi, et donc les prémices de la compréhension de qui est Jésus. C'est ce que représentent les 12 corbeilles. La compréhension de la loi était donné aux douze tribus.
La première multiplication des pains est donc une parabole nous parlant de ce que Dieu a fait avec le tabernacle de Moïse.
c) 7 pains, qq petits poissons, 7 corbeilles, 4000 hommes.
Après la première multiplication des pains, il est étrange de voir que Jésus en reproduit une deuxième. Cela confirme que le sens n'est pas simplement la provision alimentaire puisqu'il l'a déjà établi la première fois. La compréhension de cette deuxième multiplication ne se fait qu'à travers la première. Bien qu'elles aient le même sujet, elles ne parlent pas de la même chose. Celle-ci représentant quelque chose qui se passe plus tard.
c.1) Les passages des évangiles concernés.
Cette fois-ci, la multiplication n'est présente que dans deux évangiles, ceux de Matthieu et de Marc.
- Matthieu 15.29-39 : Jésus quitta ces lieux, et vint près de la mer de Galilée. Étant monté sur la montagne, il s'y assit.15.30Alors s'approcha de lui une grande foule, ayant avec elle des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés, et beaucoup d'autres malades. On les mit à ses pieds, et il les guérit;15.31en sorte que la foule était dans l'admiration de voir que les muets parlaient, que les estropiés étaient guéris, que les boiteux marchaient, que les aveugles voyaient; et elle glorifiait le Dieu d'Israël.15.32Jésus, ayant appelé ses disciples, dit: Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin.15.33Les disciples lui dirent: Comment nous procurer dans ce lieu désert assez de pains pour rassasier une si grande foule?15.34Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils, et quelques petits poissons.15.35Alors il fit asseoir la foule par terre,15.36prit les sept pains et les poissons, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, qui les distribuèrent à la foule.15.37Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.15.38Ceux qui avaient mangé étaient quatre mille hommes, sans les femmes et les enfants.15.39Ensuite, il renvoya la foule, monta dans la barque, et se rendit dans la contrée de Magadan.
- Marc 8.1-19 : En ces jours-là, une foule nombreuse s'étant de nouveau réunie et n'ayant pas de quoi manger, Jésus appela les disciples, et leur dit:8.2Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger.8.3Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns d'entre eux sont venus de loin.8.4Ses disciples lui répondirent: Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert?8.5Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils.8.6Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule.8.7Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer.8.8Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.8.9Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya.8.10Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples, et se rendit dans la contrée de Dalmanutha.8.11Les pharisiens survinrent, se mirent à discuter avec Jésus, et, pour l'éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel.8.12Jésus, soupirant profondément en son esprit, dit: Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe? Je vous le dis en vérité, il ne sera point donné de signe à cette génération.8.13Puis il les quitta, et remonta dans la barque, pour passer sur l'autre bord.8.14Les disciples avaient oublié de prendre des pains; ils n'en avaient qu'un seul avec eux dans la barque.8.15Jésus leur fit cette recommandation: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et du levain d'Hérode.8.16Les disciples raisonnaient entre eux, et disaient: C'est parce que nous n'avons pas de pains.8.17Jésus, l'ayant connu, leur dit: Pourquoi raisonnez-vous sur ce que vous n'avez pas de pains? Etes-vous encore sans intelligence, et ne comprenez-vous pas?8.18Avez-vous le coeur endurci? Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? Ayant des oreilles, n'entendez-vous pas? Et n'avez-vous point de mémoire?8.19Quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés? Douze, lui répondirent-ils.8.20Et quand j'ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées? Sept, répondirent-ils.8.21Et il leur dit: Ne comprenez-vous pas encore?
c.2) L'explication des éléments.
Dans cette deuxième multiplication, Jésus résume l'un des aspects de la nouvelle alliance le concernant.
Il nous pose 8 choses, quatre sont les éléments différents : pains, poissons, corbeilles et hommes ; les quatre autres étant les quantités.
Bien que dans le principe, les éléments représentent les mêmes choses, concrètement elles se comprennent différemment, et les quantités ajoutent une surcouche dans la compréhension.
- 7 pains.
Les pains restent la révélation de Jésus, par contre, elle est "pondérée" par sa quantité. 7 étant le chiffre de Dieu. Dans le cas présent, ce dont Jésus nous parle, c'est de la révélation du Fils faite par Dieu lui-même. Il parle donc de l'accomplissement de la première multiplication.
- quelques petits poissons.
Dans sa Parole, Dieu n'est pas avare de quantités chiffrées, pourtant, ici, il ne parle que de quelques petits poissons. Fait d'autant plus étrange que les deux évangiles nous en transmettent la quantité dans les mêmes termes. On aurait pu penser qu'un des évangélistes aurait donné le nombre précis. Après tout, quelques ne doit pas être un nombre suffisamment important pour qu'on ne puisse pas l'évaluer sans effort. Pourtant, comme je le disais, les deux évangiles ne font que nous relater le fait qu'il y en avait "quelques". On peut le comprendre de deux manières, soit cela n'a pas d'importance, soit justement cela porte une importance si particulière que la définir par une quantité fixe serait préjudiciable à la compréhension du message.
Il va de soit que c'est la deuxième solution qui est la bonne, ne serait-ce que parce que rien dans la Parole de Dieu n'est sans importance.
Or, ici, "quelques" désigne une quantité qui, justement n'est pas fixe et ne peut donc être définie que par un ordre de grandeur. Il s'agit des serviteurs de Dieu. Les serviteurs dans la première multiplication, étaient les pains, ils étaient attachés au corps et donc au charnel. La dispensation de la grâce fait que, désormais, les serviteurs ne peuvent l'être qu'en esprit, le "sacerdoce royal" dont nous parle Pierre dans sa première épître (1 Pierre 2.9). Dès lors, ils sont représentés non pas par le pain, mais par les poissons. A partir de là, il est plus facile de comprendre le pourquoi de "quelques" au lieu d'un nombre défini. C'est donc à rapprocher de : la moisson est grande mais il y a peu d'ouvriers (Matthieu 9.37).
Les quelques petits poissons représentent donc la faible quantité de serviteurs de Dieu.
- 7 corbeilles.
Une fois de plus, la présence du chiffre 7 va représenter la perfection de Dieu, et les corbeilles sont, comme dans la première multiplication, le symbole de la dispersion de la révélation de Jésus. Cette fois-ci, la dispensation se faisant pas le Saint-Esprit, sa propagation dans le peuple se fera en l'état et donc sans perte. On a tendance à commencer d'oublier ce qu'on entend dès l'instant ou on l'a entendu pour n'en garder qu'une version plus ou moins proche de l'original. Comme le Saint-Esprit est en nous, nous avons quelqu'un qui nous rappelle en permanence les détails que nous avons tendance à oublier. C'est pour cela qu'il y à 7 corbeilles. Cette fois-ci, la révélation se propagera de manière parfaite dans le corps de Jésus.
- 4000 hommes.
Le nombre d'homme représente une durée. Ce sont les 4000 années qui séparent l'Eden de Jésus, cette compréhension est appuyé par le fait que les 4000 hommes doivent attendre 3 jours avant que Jésus ne les nourrissent.
c.3) L'explication de la parabole.
Dans la première multiplication, le nombre de poissons représentait Moïse et Josué, qui étaient les seules à être passés par l'eau et le feu de la nuée pour aller jusqu'à Dieu. Ici également, les poissons représentent la conversion par la grâce. Jésus ayant parlé du tabernacle de Moïse et de la révélation de sa personne dans la première multiplication, parle ici du tabernacle céleste et de la révélation de sa personne.
Ce dont il nous parle, ce sont les 4000 années qui ont mené du Jardin d'Eden jusqu'à lui, 1 homme par année. Ces hommes devant attendre 3 jours qui sont les jours de la résurrection durant lesquelles Jésus n'était plus parmi eux, absence représentée par le fait qu'ils n'aient rien à manger (voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger).
Suite à ces trois jours, Jésus annonce que le Saint-Esprit leur révèlera Jésus. Ce sont les 7 pains (divinité + révélation de Jésus), et que cette révélation sera parfaite, ce qui est représenté par les 7 corbeilles (divinité + propagation).
- Jean 16.7 : Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai.
- Jean 16.13.14 : Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera.
d) Le rapport entre l'une et l'autre.
La première multiplication représente donc la révélation de Jésus à travers la loi. Elle a pour origine l'homme parce que ce sont les disciples qui prennent l'initiative de demander de la nourriture pour le peuple (les disciples s'approchèrent de lui, et dirent), or la loi à été rendue nécessaire par le peuple et pas par Dieu. C'est le refus du peuple de rencontrer Dieu qui a causé le don de la loi. Par contre, la deuxième multiplication représente la révélation de la grâce, c'est pour cela qu'elle ne se fait pas à l'initiative des hommes, mais de Jésus (Jésus, ayant appelé ses disciples, dit: Je suis ému de compassion pour cette foule).
La première multiplication est donc, d'une étrange manière, inclue dans le nombre d'hommes de la deuxième. Les 4000 représentant la partie de l'histoire de l'humanité qui précède Jésus, partie dont fait cas la totalité de la première multiplication.
La première se passe le jour même / La deuxième se passe après trois jours.
Dans les deux cas, Jésus ne donne pas le pain à la foule, il le rompt et le donne aux disciples qui le donnent à la foule. Ce qui représente évidemment le choix de Dieu d'œuvre à travers des hommes. Que ce soient Moïse et Aaron en leur temps, ou tous les ministères qu'il choisit de nos jours.
e) Une signification incomprise pour l'instant.
Dans la première, les hommes s'assoient sur de l'herbe / Dans la deuxième les hommes s'assoient sur de la terre.
ELEMENTS QUI SEMBLENT IMPORTANTS :
3 - Les poissons.
Les poissons représentent les serviteurs, donc ceux qui lui appartiennent, même symbolique que la notion d'évangélisation.
-> dans le premier cas, deux poissons, chiffre fixe, il représente Moïse et Josué.
-> dans le deuxième cas, il parle de "quelques", donc une quantité indéterminée mais faible. A rapprocher de "la moisson est grande mais il y a peu d'ouvriers"
4 - pour le a) 5 pains, 2 poissons, 12 paniers , 5000 hommes.
5 = le pentateuque, donc la loi.
pains = représentent toujours Jésus
Donc 5 pains = la connaissance de Jésus apportée par la loi
5000 = le tabernacle par la disposition en 100 rangées de 50, ce qui fait la dimension du tabernacle.
poissons = comme toujours, la conversion par la grâce et pas par la loi.
2 poissons = Moïse et Josué (ou Eldad et Medad), le principe reste le même.
12 paniers de reste = parallèle avec la corbeille de la table des pains. Annonce des douze ministères. Les paniers repartent avec le peuple, signe supplémentaire concernant les ministères.
6 - La révélation de la nappe.
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DE COTE POUR LES 7 PAROLES
Apo 21.4 - Et il me dit: C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement.
Marc 14.23Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.14.24Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs.14.25Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.
Matthieu 26.27Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous;26.28car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés.26.29Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.
Ezéchiel 47.8Il me dit: Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer; lorsqu'elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines.47.9Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent.47.10Des pêcheurs se tiendront sur ses bords; depuis En Guédi jusqu'à En Églaïm, on étendra les filets; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux.
En-Guédi = "fontaine/source du chevreau"
Eglaïm = "double réservoir" donc En-Eglaïm = "fontaine/source du double réservoir" et non fontaine des deux veaux.
Les bassins contenant l'eau du baptême étaient appelés « piscina », littéralement « étang des poissons
Matthieu 12.37Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.
Jérémie 11-19 : J'étais comme un agneau 03532 familier 0441 qu'on mène 02986 08714 à la boucherie 02873 08800, Et j'ignorais 03045 08804 les mauvais desseins 04284 qu'ils méditaient 02803 08804 contre moi : Détruisons 07843 08686 l'arbre 06086 avec son fruit 03899 ! Retranchons 03772 08799-le de la terre 0776 des vivants 02416, Et qu'on ne se souvienne 02142 08735 plus de son nom 08034 ! -
3899 = lechem
3 -
Les poissons.
Exode 16.31 La maison d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d'un gâteau au miel.16.32 Moïse dit: Voici ce que l'Éternel a ordonné: Qu'un omer rempli de manne soit conservé pour vos descendants, afin qu'ils voient le pain que je vous ai fait manger dans le désert, après vous avoir fait sortir du pays d'Égypte.16.33 Et Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant l'Éternel, afin qu'il soit conservé pour vos descendants.16.34 Suivant l'ordre donné par l'Éternel à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage, afin qu'il fût conservé.16.35 Les enfants d'Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu'à leur arrivée dans un pays habité; ils mangèrent la manne jusqu'à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan.16.36 L'omer est la dixième partie de l'épha.
Deutéronome 8.3 Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel.
Les poissons sont associés à la gratuité, donc à la grâce
Nombres 11.5 Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx.
-
Nombres 11.7 La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l'apparence du bdellium.11.8 Le peuple se dispersait pour la ramasser; il la broyait avec des meules, ou la pilait dans un mortier; il la cuisait au pot, et en faisait des gâteaux. Elle avait le goût d'un gâteau à l'huile.11.9 Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y descendait aussi.
Jean 6.31Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger.
Jean 6.49Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
1 - Les portes de Jérusalem.
a) La porte des poissons.
b) La porte des brebis.
= Jésus, qui est le pain.
d'abord, la manne dans le désert.
2 Rois 4.42Un homme arriva de Baal Schalischa. Il apporta du pain des prémices à l'homme de Dieu, vingt pains d'orge, et des épis nouveaux dans son sac. Élisée dit: Donne à ces gens, et qu'ils mangent.4.43Son serviteur répondit: Comment pourrais-je en donner à cent personnes? Mais Élisée dit: Donne à ces gens, et qu'ils mangent; car ainsi parle l'Éternel: On mangera, et on en aura de reste.4.44Il mit alors les pains devant eux; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l'Éternel.
- (Matthieu 14.15-21) (Marc 6.35-44) (Luc 9.11-17) (Jean 6.1-14) Galilée / désert : la multiplication des pains, 5 pains et deux poissons pour 5000 hommes.
- (Jean 6.26-71) Galilée / Capernaüm / Synagogue : Le pain de vie.
- (Matthieu 15.29-38) (Marc 8.1-9) Galilée / montagne : multiplication des pains.
- (Marc 8.14-21) Galilée / Lac de Tibériade / Dans la barque : discussion sur les pains.
Matthieu 4.3Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.4.4Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Luc 4.3Le diable lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu'elle devienne du pain.4.4Jésus lui répondit: Il est écrit: L'Homme ne vivra pas de pain seulement.
Matthieu 4.3Le tentateur, s'étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.4.4Jésus répondit: Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Matthieu 6.11Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien;
- Luc 11.3Donne-nous chaque jour notre pain quotidien;
Matthieu 7.9Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain?7.10Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent?
Matthieu 12.3Mais Jésus leur répondit: N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;12.4comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu'il ne lui était pas permis de manger, non plus qu'à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls?
- Marc 2.25Jésus leur répondit: N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans la nécessité et qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;2.26comment il entra dans la maison de Dieu, du temps du souverain sacrificateur Abiathar, et mangea les pains de proposition, qu'il n'est permis qu'aux sacrificateurs de manger, et en donna même à ceux qui étaient avec lui!
- Luc 6.3Jésus leur répondit: N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;6.4comment il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de proposition, en mangea, et en donna à ceux qui étaient avec lui, bien qu'il ne soit permis qu'aux sacrificateurs de les manger?
Matthieu 16.1Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour l'éprouver, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant du ciel.16.2Jésus leur répondit: Le soir, vous dites: Il fera beau, car le ciel est rouge; et le matin:16.3Il y aura de l'orage aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps.16.4Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui de Jonas. Puis il les quitta, et s'en alla.16.5Les disciples, en passant à l'autre bord, avaient oublié de prendre des pains.16.6Jésus leur dit: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens.16.7Les disciples raisonnaient en eux-mêmes, et disaient: C'est parce que nous n'avons pas pris de pains.16.8Jésus, l'ayant connu, dit: Pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes, gens de peu de foi, sur ce que vous n'avez pas pris de pains?16.9Etes-vous encore sans intelligence, et ne vous rappelez-vous plus les cinq pains des cinq mille hommes et combien de paniers vous avez emportés,16.10ni les sept pains des quatre mille hommes et combien de corbeilles vous avez emportées?16.11Comment ne comprenez-vous pas que ce n'est pas au sujet de pains que je vous ai parlé? Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens.16.12Alors ils comprirent que ce n'était pas du levain du pain qu'il avait dit de se garder, mais de l'enseignement des pharisiens et des sadducéens.
Jean 6.30Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu?6.31Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger.6.32Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel;6.33car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.6.34Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.6.35Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.6.36Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point.6.37Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi;6.38car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.6.39Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.6.40La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.6.41Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel.6.42Et ils disaient: N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel?6.43Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous.6.44Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour.6.45Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi.6.46C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père.6.47En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.6.48Je suis le pain de vie.6.49Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.6.50C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.6.51Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.6.52Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger?6.53Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes.6.54Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.6.55Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.6.56Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.6.57Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.6.58C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Jean 21.1Après cela, Jésus se montra encore aux disciples, sur les bords de la mer de Tibériade. Et voici de quelle manière il se montra.21.2Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples de Jésus, étaient ensemble.21.3Simon Pierre leur dit: Je vais pêcher. Ils lui dirent: Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent et montèrent dans une barque, et cette nuit-là ils ne prirent rien.21.4Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage; mais les disciples ne savaient pas que c'était Jésus.21.5Jésus leur dit: Enfants, n'avez-vous rien à manger? Ils lui répondirent: Non.21.6Il leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons.21.7Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre: C'est le Seigneur! Et Simon Pierre, dès qu'il eut entendu que c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer.21.8Les autres disciples vinrent avec la barque, tirant le filet plein de poissons, car ils n'étaient éloignés de terre que d'environ deux cents coudées.21.9Lorsqu'ils furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain.21.10Jésus leur dit: Apportez des poissons que vous venez de prendre.21.11Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se rompit point.21.12Jésus leur dit: Venez, mangez. Et aucun des disciples n'osait lui demander: Qui es-tu? sachant que c'était le Seigneur.21.13Jésus s'approcha, prit le pain, et leur en donna; il fit de même du poisson.