LE LIVRE DE L'APOCALYPSE
Chapitre 13
Apocalypse 13.1 : Et il (le dragon) se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.
Pour comprendre ce passage, regardons ce que nous disait Daniel sur le même sujet :
Daniel 7.3-5 : Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l'un de l'autre. Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un cœur d'homme lui fut donné. Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Daniel 7.6-7 : Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
4 animaux sortent de la mer (la mer étant les peuples, les nations...) :
- lion avec des ailes d'aigles (qui sont arrachées) enlevé de terre, mis debout, reçoit un cœur d'homme ;
- ours (trois côtes dans la gueule) ;
- léopard à 4 têtes (4 ailes d'oiseaux sur le dos). Il reçoit la domination ;
- un animal sans comparaison (terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes).
Daniel 7.3-7 et Apocalypse 13.1 parlent de la même chose. Dans Apocalypse il est dit qu'une bête sort de la mer, elle est caractérisée par :
- 10 cornes (avec 10 diadèmes) ;
- 7 têtes (avec des noms de blasphème).
Ce qui me fait dire qu'il s'agit de la même chose ce sont les 7 têtes. Dans Daniel il est dit qu'il y a un lion (tête 1), un ours (tête 2), un animal sans comparaison (tête 3) et un léopard à 4 têtes (têtes 4, 5, 6 et 7).
Dans les deux passages il est fait mention des 10 cornes.
Apocalypse 13.2-4 : La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ?
Apocalypse 13.5-7 : Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.
De nouveau une redite sur bon nombre de facteurs :
- léopard, lion, ours, blasphèmes.
Beaucoup de nouvelles choses cependant, et elles ne sont pas sans importances.
Je disais que l'on reparle de l'apparence de la bête, mais Daniel faisait cas de 4 animaux et il n'y en a plus que 3 ici, léopard, lion, ours. Mais je ne pense pas que le 4e animal ait été oublié. En fait, quand Daniel décrit les 4 animaux on constate qu'il comparait les trois premiers à des animaux connus, mais qu'il ne donnait aucun descriptif concernant le quatrième animal. Les quatre animaux décrits par Daniel sortent de la mer, ils sont tous les quatre issus de l'humanité. C'est là que se situe la différence. Je pense que les trois premiers (léopard, lion et ours) représentent des pays ou des groupements de pays, et que c'est pour cela qu'on peut leur donner une apparence animale, puisque chaque pays est associé à un animal. Par contre le quatrième représente une organisation humaine secrète, c'est pour cela qu'elle n'a aucune forme, on ne peut pas la voir. Elle ne représente pas un pays.
En se basant là-dessus, on peut déjà déterminer que la première bête sera une association de plusieurs pays et d'une organisation supranationale.
On peut à ce stade déjà faire un tout petit résumé afin de pointer un détail du doigt.
Le dragon (Satan) :
- 7 têtes (avec 7 diadèmes) ;
- 10 cornes ;
- 1 queue.
Il invoque la 1ere bête :
- 10 cornes (avec 10 diadèmes) ;
- 7 têtes (avec des noms de blasphème).
Le détail en question porte sur les diadèmes. Ils se trouvaient sur les 7 têtes du dragon et lorsqu'il invoque la bête ce sont les cornes qui en ont et plus les têtes. Pour comprendre cela il faut comprendre ce que représente un diadème. De nos jours c'est une couronne couverte de matériaux précieux, mais dans la Parole de Dieu c'est un tout petit peu différent.
Les diadèmes sont une partie importante de la tenue des sacrificateurs, et ils se posent sur la coiffe de ces derniers, de telle sorte que, lorsque les sacrificateurs sont en tenue, ils aient le diadème sacré sur le front.
Exode 29.6 : Tu poseras la tiare sur sa tête, et tu placeras le diadème de sainteté sur la tiare.
Exode 39.30 : On fit d'or pur la lame, diadème sacré, et l'on y écrivit, comme on grave un cachet: Sainteté à l'Éternel. On l'attacha avec un cordon bleu à la tiare, en haut, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse.
Ils n'ont pas l'apparence d'une couronne, mais d'une plaque en or avec gravé dessus Sainteté à l'Éternel. Il paraît donc logique que les diadèmes de l'apocalypse soient régis par les mêmes règles, à cela près que l'inscription qui s'y trouve n'est pas la même. Or différents passages parlent d'une marque sur le front et il est probable que cela représente ce diadème.
Le dragon, qui a pour but final de prendre la place de Dieu, singe toutes ses actions en les souillant. Il paraît donc logique qu'il ait également perverti la marque que Dieu met sur le front des siens pour en faire la marque de la bête.
Le dragon a les diadèmes sur ses têtes, la bête les a sur les cornes. Tout comme Dieu est la sainteté et le sacrificateur qui lui est soumis le marque sur sa tête ; le dragon s'identifie lui-même par les diadèmes qu'il pose sur ses têtes et que les cornes de la bête portent en signe de soumission. Les têtes de la bête ne peuvent porter de diadèmes, elles ne peuvent qu'exprimer le 'cœur' de leur créateur, soit des blasphèmes.
Les blasphèmes en question n'ont pas tellement d'importance. Sur le diadème des sacrificateurs est écrit "sainteté à l'Eternel", il est possible que le mot "sainteté" soit remplacé par un autre, dégradant. Il est possible également que les têtes de la bête portent simplement en diadème le nom de la bête, ce qui sera la marque de ceux qui l'adoreront, et le fait que cela prenne la forme de la marque de Dieu serait en soi un blasphème.
Reprenons le dernier passage :
Apocalypse 13.2-4 : La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ?
On vient de parler de la bête, parlons maintenant du reste de ce passage.
Satan va donner sa puissance et son trône à cette bête, par contre il ne lui donne pas toute son autorité mais uniquement une grande autorité.
L'une des têtes sera mortellement blessée et pourtant l'animal guérira. En d'autres termes un des pays sera touché, que ce soit le pays ou son dirigeant et, contre toute attente, il guérira. Cela provoquera l'admiration des nations.
Par contre il est écrit ensuite Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête. On pourrait croire que s'ils adorent le dragon c'est qu'ils savent ce qu'ils font, mais je ne pense pas qu'ils soient nécessairement conscients de Satan. En fait ils adorent la bête et, par extension, ils adorent celui qui lui a remis son autorité. Le verset suivant le montre, Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? S'ils avaient conscience du dragon ils sauraient que quelqu'un est supérieur à la bête et qu'il peut donc la combattre.
Quant au fait d'adorer la bête je ne crois pas non plus qu'ils soient conscients de ce qu'ils font, de la même manière que des millions de personnes sont en adoration devant des acteurs ou des chanteurs sans se rendre compte du lien spirituel qui se crée. Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui (2 Pierre 2.19), mais cet esclavage n'est pas forcément compris. Il n'y a pas d'esclavage plus fort et plus discret que celui qui est souhaité par notre âme.
Apocalypse 13.5-7 : Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.
Après sa guérison miraculeuse qui apportera l'adoration des masses la bête s'enhardira et prendra la parole. Elle aura 3 ans et demi devant elle qu'elle utilisera, entre autres, pour agir contre Dieu dans l'opinion publique. Elle salira tous les aspects du divin, ce sera dans les films, les séries télé, les spectacles, tout pour modifier la pensée des masses, elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Quand l'opinion aura globalement changé, elle passera à une phase plus active où elle fera la guerre aux saints et les vaincra.
Avoir gagné contre les saints lui permettra enfin d'avoir l'autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. Tant que les saints étaient là, il restait une frange de la population qui était trop dangereuse, parce que non influençable et donc potentiellement capable de faire redémarrer un mouvement spirituel.
Etonnamment, Satan n'apprend jamais les leçons ; Sodome ne pouvait être détruite tant qu'il restait un juste dans la ville, il en sera de même à la fin. Dès qu'il n'y aura plus de juste sur la terre, la désolation arrivera. Ainsi ce que le dragon prendra pour une victoire sera en réalité son avant-dernière défaite.
Apocalypse 13.8 : Et tous les habitants de la terre l'adoreront, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l'agneau qui a été immolé.
Redite sur l'adoration mondiale de la bête.
Concernant la signification de ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, c'est un peu long et ça n'a pas vraiment d'intérêt pour comprendre les évènements de la fin des temps. Citons tout de même le passage de Matthieu sur le bon grain et l'Ivraie, ce passage dit :
Matthieu 13.24-30 : Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire: Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie? Il leur répondit: C'est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent: Veux-tu que nous allions l'arracher? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.
Il y est bien question d'une différence fondamentale entre le bon grain et l'Ivraie. Les deux semences n'ont pas du tout la même origine. Ce n'est pas une même souche qui donne deux résultats différents, mais deux souches différentes qui produisent deux blés différents qui se ressemblent. L'une n'a pas la possibilité de devenir l'autre.
Apocalypse 13.9 : Si quelqu'un a des oreilles, qu'il entende !
Dieu utilise rarement l'ironie, en fait il ne l'utilise jamais. En conséquence de quoi ce verset n'en est pas. Il dit donc très directement que, dans ces temps de la fin, beaucoup ne seront pas capables d'entendre. Par contre, pour ceux qui en ont encore la capacité, il nous répète ce qu'il disait déjà dans Matthieu 7.2 : Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Apocalypse 13.10 : Si quelqu'un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu'un tue par l'épée, il faut qu'il soit tué par l'épée. C'est ici la persévérance et la foi des saints.
Ce qui arrive n'est rien d'autre que le tri entre le bon grain et l'ivraie (Matthieu 13.24-30). Ca nous explique non seulement comment sera traité le bon grain mais comment il doit réagir.
Apocalypse 13.11 : Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon.
Alors que la première bête qui est l'association de pays et d'une organisation supranationale a fait son travail en unifiant le monde sous sa bannière, une deuxième bête fait son apparition. La première venait de la mer, et donc des peuples, la deuxième monte de la terre. C'est le signe que, cette fois-ci, il s'agit d'un homme et non plus d'un pays ou d'une organisation supranationale.
Genèse 2.7 : L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre
La femme n'est pas formée de la terre mais de la côte de l'homme.
Genèse 2.22 : L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.
Revenons en au livre de l'apocalypse.
Apocalypse 13.12-13 : Elle (la 2e bête) exerçait toute l'autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes.
La deuxième bête sera la représentante de commerce de la première.
Notons, parce que c'est important, qu'elle exerce l'autorité de la première bête, et qu'elle opère de grands prodiges, ce qui se réfère plus à de la puissance.
Ce qui est intéressant c'est que les prodiges qu'elle est censée opérer semblent être visuels.
Apocalypse 13.14 : Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu'il lui était donné d'opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l'épée et qui vivait.
Dans la Parole de Dieu, lorsqu'il est précisé que quelqu'un doit être tué par l'épée, cela signifie très directement que c'est un ordre qui vient de Dieu. Dans ce passage cela signifie donc que Dieu blessera la bête mais ne la tuera pas, du moins à ce moment des évènements.
Il y a une répétition ici qui est très intéressante. Tous les prodiges que la deuxième bête opère se font en présence de la bête (la première). Ce n'est pas seulement dans le but de montrer leur unité, c'est beaucoup plus que cela. Je crois simplement que la deuxième bête, que j'appellerai désormais le faux prophète pour les différencier plus facilement, n'a pas la possibilité de faire les choses d'elle-même. Le faux prophète est un homme, alors que la bête est une organisation. Je crois que c'est la puissance technologique de la bête qui pourra créer ces prodiges visuels et que le faux prophète se contentera d'annoncer les choses. On se retrouve devant la version démoniaque de la relation de Moïse et d'Aaron. La bête est faite 'dieu' par le dragon et le faux prophète joue le rôle d'Aaron.
Exode 7.1 : L'Eternel dit à Moïse : Vois, je te fais Dieu pour Pharaon ; et Aaron, ton frère, sera ton prophète
Pour les trois versets suivants ils semblent dirent quelque chose qui est opposé à tout ce que je croyais.
Apocalypse 13.15 : Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués.
Apocalypse 13.16-17 : Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, c'est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom.
A la fin du verset 15, tous ceux qui n'adoreront pas la bête seront morts.
C'est aux versets 16 et 17 que tous reçoivent une marque, donc ce tous prend en compte que ceux qui n'adoraient pas la bête sont déjà morts. Cette marque est pour tous, sur le front ou la main droite. Pourtant l'ajout suivant est intéressant, personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, c'est-à-dire le nom de la bête ou le nombre de son nom. De toute évidence tous ceux qui sont vivants sont déjà des adorateurs de la bête, cette marque doit pourtant servir à quelque chose d'autre que de simplement permettre d'acheter et de vendre. Par ailleurs cette marque peut prendre deux formes, le nom de la bête ou le nombre de son nom. Bien que je ne comprenne pas vraiment l'utilité d'avoir deux marques différentes qui ont le même but, je me contenterai de supposer dans l'immédiat que ce doit être une différence entre la marque frontale et celle sur la main droite. Dans tous les cas c'est un détail à garder à l'esprit dans l'observation des signes qui nous entourent, parce que cela sous-entend que l'enlèvement aurait lieu avant la marque de la bête.
L'autre possibilité serait que le verset 15 se comprenne de la sorte : Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, dans un premier temps. Cela représente une action fixe. Lorsqu'elle est animée, elle est animée. Par contre la suite : et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués, représente un but et donc quelque chose, non pas d'acquis, mais à obtenir. Si cette façon de comprendre ce passage est la bonne, alors les versets 16 et 17 changent de sens et ils deviennent la méthode utilisée pour permettre l'accomplissement du verset 15.
Dans l'immédiat je vais laisser les deux versions, même si je pencherais plus pour la deuxième. Cela me permettra durant ma prochaine relecture de voir où j'en suis dans ma compréhension globale et de laisser la version cohérente avec l'ensemble.
Apocalypse 13.18 : C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.
Malgré les décennies, voir les siècles, ce passage reste un mystère. Si la gématrie est intéressante, il n'existe aucun indice que cela soit la solution. Ce qui pourrait montrer que ce ne serait pas ça et que ce ne serait pas un mystère. N'importe quel ordinateur, voir même téléphone, de nos jours, peut faire ce calcul instantanément. Je pense que ce dont il s'agit sera révélé plus tard parce qu'il n'est pas possible que des détails de cette importance soient accessibles aussi facilement, et sans aucune révélation.
Aussi, dans l'attente d'une révélation claire à ce sujet, je pense qu'il vaut mieux ne pas se fermer ni être trop catégorique.
Un des éléments intéressant est que ce soit un nombre d'homme. Lequel des nombres dans la Parole de Dieu n'est pas un nombre d'homme ? Aucun, ce sont forcément des nombres d'homme. C'est pourquoi je pense vraiment qu'il y a ici une révélation que nous n'avons pas même effleurée.